
Printemps de Bourges 2011
- Introduction
- Mercredi 20 avril
- Jeudi 21 avril
- Vendredi 22 avril
- Samedi 23 avril
- Dimanche 24 avril
- Lundi 25 avril
Mercredi 20 avril
Après un premier jour 'off', où les bars ouvraient en avant première le temps de plusieurs petits concerts, le soleil rayonne toujours, et l'ambiance commence à s'installer dans Bourges. Les rues commencent à se bloquer, les gens commencent à pointer le bout de leur nez, et les berruyers commencent à jeter des regards pétrifiés, la goutte de sueur sur la tempe, aux vues de la circulation. Mais pour le moment pas de panique, et bien au contraire : que c'est beau et que ça fait du bien de voir les diverses scènes dressées dans toute la ville, les bars qui brandissent leurs numéros (points repères sur le programme des concerts dans les bars), sans oublier le grand marché place Séraucourt, où notre coté artistique et dépensiers est en éveil pendant six jours. Tout se met en place, le temps est super-giga-cool (et le sera toute la semaine) … Le Printemps de Bourges 2011, c'est vraiment parti.

En arrivant dans les parages des rives d'Auron, on entend largement l'ambiance qui émane du grand et fameux chapiteau, le Phénix, où Ben L'Oncle Soul gesticule en simultané. Petit détour pour voir ce qui s'y passe, et là, interrogation dans mon cerveau comprimé puisque tout le public est tourné vers la porte que je viens de passer, au fond du chapiteau. Écoutez c'est gênant .. Ah non, la vraie raison est que le chanteur à bouclette se ballade tranquillement dans la foule. Quelques minutes dans la salle suffisent à résumer la presque heure de show donnée par le soul man, à savoir sur-excitée et jazzy vintage.

On change de salle, mais on ne perd pas l'entrain, que Royal Republic reprend d'une poigne de fer. Le groupe suédois, tout de noir et de cuir vêtu, sait où il tape et où il gratte, et mène son set avec perfection et sur-agitation. Le leader à la tête de 'bad boy' tout droit sorti des feuilletons américains, n'est pas imprégné de rock fictif. Le festival commence sur les chapeaux de roues, les salles ne semblent pas décidées à faire échapper la moindre goutte de sueur dégagée lors des prestations, c'est gentil de garder, mais il va falloir emmener sa bombonne d'air. Allez ce n'est pas grave, rock'n'roll attitude comme dirait l'autre.