Rock en Seine 2007
- Introduction
- Vendredi 24 Août
- Samedi 25 Août
- Dimanche 26 Août
Vendredi 24 Août
Un festival parisien cela commence tôt. 15h un vendredi et pas encore énormément de monde, la pluie passée a rendu le terrain boueux. Sur scène, ce sont les parisiens de Rock & Roll qui ont pour mission d'ouvrir le bal. Allure rock carricaturale, le groupe qui semble plus apprécié de l'autre coté de l'atlantique ne convainc pas. Première bière et errances, je pars en reconnaissance du site. A l'autre bout, sur la grande scène, Dizee Rascal est le deuxième à se lancer. De loin son rap me rebute rapidement, je continue ma visite...
La première scène lance alors les début de la sélection Avant Seine avec Rodéo Massacre. Ambiance marine par les tenues, chevelure blonde pour madame le commandant de bord, normal me direz vous pour une chanteuse suédoise. La pop du groupe parfois teintée de références sixties tient la route. Le festival est enfin lancé.

Emilie Simon a la chance de jouer sur la scène de la cascade et donc de de pas avoir de concurence. Du coup la foule se place massivement pour pouvoir observer ce phénomène. Vêtue d'une robe blanche féerique et d'une fleur dans les cheveux Emilie Simon comme à son habitude nous propose un set tout en douceur qui contraste avec Biffy Clyro ou Dinosaur Jr. L'epérience sonore est toujours aussi surprenante et agréable, sons crées avec une bassine d'eau, percussions réalisées à l'intérieur même du piano, que d'imagination. Avec son appareil bien vissé sur son bras elle peut envoyer les effets qu'elle souhaite sur sa voix restant ainsi maître de la prestation. Un concert de grande classe pour cette magicienne. La suite sera pour moi la plus grosse découverte du week-end. Noisettes ! Ce groupe à priori anecdotique dans la programmation à pour particularité d'avoir à sa tête une chanteuse bassite black déjantée et sexy. Coiffée de plumes elle ne s'interdit aucune acrobatie, montant sur la grosse caisse, descendant au devant de la foule portée par les agents de sécurité... Leur musique pleine de promesses sur album prend, vous vous en doutez, toute son ampleur sur scène et la voix de la chanteuse teintée d'accents soul est plus que convaincante. Mentions spéciale découverte pour les Noisettes. Viens ensuite la grande messe, celle pour laquelle les gens ont déjà délaissé depuis longtemps les autres scène afin d'obtenir une place de choix, Arcade Fire. Le groupe a très rapidemment conquis le public international avec son premier album Funeral et son successeur Neon Bible est depuis cette année dans les bacs. Disons-le clairement, ce dernier opus n'est pas à la hauteur du premier mais ne s'en serait-on pas douté tant la qualité de Funeral était exceptionelle ? Sur scène, cela se traduit parfois par une différence d'énergie et surtout un certain ennui quand ils enchainent de nombreuses chansons de Neon Bible avant la fin du concert. S'il y a un peu de déception dans mes mots, c'est qu'Arcade Fire dispose de pépites tellement généreuses qu'il est frustrant de regarder sa montre pendant leur concert. Preuve en est, le final totalement bluffant est composé de chansons comme "Wake Up" ou "Neighborhood #1 (Tunnels)" issues de Funeral. 






