Le punk, histoire d'une rebellion

• Introduction
• Le Velvet Underground & Nico, ou comment balayer les hippies en un seul album
• La scène de Detroit
• Iggy Pop, Godfather of Punk
• New York, 1973. Graines de punk
• Paris, punk à son tour
• 1976. Londres is burning
• Le punk victime de son succès
• Tel le phénix...
• Les années 90 : Nirvana, du bon et du n'importe quoi
• Plus d'infos sur le punk

Paris, punk à son tour

Paris n'est pas en reste. Dans Rock & Folk, Yves Adrien donne un écho à cette nouvelle vague. Aux Halles s'ouvre un disquaire, l'Open Market. Marc Zermati, son patron, revient des Etats-Unis et veut faire découvrir cette musique aux petits français. A l'Open Market, on trouve les albums des Stooges, des New York Dolls. Les premiers concerts punk se font au Gibus, sous l'impulsion des chroniqueurs rock de l'époque, Patrick Eudeline (pour Best), Alain Pacadis (pour Libération). En 1973, c'est l'évènement à Paris : les New York Dolls viennent pour deux concerts à l'Olympia. C'est l'émeute. Le groupe et le public saccagent la salle de bon coeur. Une petite fête trash relayée dans les médias. Il n'en fallait pas plus. La révolte punk enflamme Paris.
De nombreux groupes émergent, dont Asphalt Jungle, le groupe de Patrick Eudeline, et les Stinky Toys, celui d'Elie Meideiros.

En 1976, le premier festival punk a lieu à Mont-de-Marsans, pendant l'été. En septembre, les Sex Pistols sont à Paris pour quelques concerts. L'année suivante, le festival du Palais des Glaces accueille, entre autres, les Clash et les Damned. A Paris, les groupes locaux sont très mondains. Les soirées branchées de la capitale se font autour des concerts d'Asphalt Jungle, des Stinky Toys, de Métal Urbain. On découvre les "dandys punks", dont Patrick Eudeline reste une des figures les plus célèbres. Une tendance assez différente de ce qui se passe dans les pays anglo-saxons.

Les Stinky Toys en live, et une interview d'Elie Medeiros façon Ecole des Fans.