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Critique d'album

Bombay Bicycle Club


I Had The Blues But I Shook Them Loose


(25/08/2009 - Island - - Genre : Rock)
Produit par

1- Emergency Contraception Blues / 2- Lamplight / 3- Evening / Morning / 4- Dust On The Ground / 5- Ghost / 6- Always Like This / 7- Magnet / 8- Cancel On Me / 9- Autumn / 10- The Hill / 11- What If / 12- The Giantess
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un départ prometteur pour le club de bicyclettes ..."
Mathilde, le 30/11/2010
( mots)

Repéré au V Festival en 2006 alors que les membres du groupe avaient à peine 15 ans (!), Bombay Bicycle Club (du nom d’une chaîne de restauration) s’affirme en 2009 comme le renouveau de la scène britannique. Les garçons, enfin majeurs et débarrassés de leurs obligations scolaires, sortent en juillet 2009 I had the blues but I shook them loose, album de douze titres d’une incroyable efficacité. Comme bon nombre de leurs jeunes compatriotes, les BBC livrent sur ce disque une musique érudite qui puise ses influences dans les différents styles de ces trois dernières décennies. Originaire du nord de Londres, Bombay Bicycle Club est, c’est vrai, l’archétype même du groupe indie rock : ses membres sont très jeunes et ont sorti des EP plébiscités par les critiques. Il faut aussi admettre que la perfide Albion voit fleurir chaque année pléthore de groupes, si bien qu’on a du mal à savoir lesquels valent le coup d’être écoutés… Cependant un argument de poids est ici à considérer : le groupe a récemment reçu le prix du "best new british band" lors des fameux NME Awards (cérémonie organisée par le journal culte du même nom, véritable bible musicale Outre-Manche)… Il serait donc dommage de ne pas s’intéresser à leur premier album, à la fois frais et novateur.

L’introduction du disque, "Emergency Contraception Blues" place d’emblée l’auditeur dans une atmosphère d’urgence, la baguette du batteur tapant le rythme tel le compte à rebours d'une bombe prête à exploser. Enchaîne l’angoissé "Lamplight" et sa guitare vacillante. "Evening / Morning", "Always Like This" et "Magnet" détendent l'atmosphère et semblent être les titres les plus tubesques du groupe, mêlant  guitares rugueuses et basse survitaminée à un refrain très brit pop qu'on retrouve aussi sur "Autum" et "Ghost". "Dust On The Ground", ballade portée par la voix tremblante et gracieuse du chanteur, vous fera sortir vos mouchoirs. Sur cette chanson, l’ambiance retombe en même temps que la voix de Jack qui se fait caverneuse, pour des paroles pas très optimistes ("It's that ancient love that you won't outgrow") et empreintes de mélancolie adolescente. "Cancel On Me" lui fera écho. "The Hill" et "What If", iront chercher leurs sonorités du côté de la cold wave avec des riffs puissants à la Interpol. Finalement "The Giantess" clôture gentiment l’album.

Si le club de bicyclettes de Bombay (tout de suite ça sonne moins bien) avait été annoncé comme "the hottest band to come from North London for quite some time" par le NME, ce n’était donc pas pour rien. Les mauvaises langues diront que l’album a un goût de déjà entendu (on pense à The Kooks, à Vampire Weekend et aux Arctic Monkeys sur certains titres) mais le chant de Jack Steadman, hésitant et sanglotant juste ce qu’il faut, rend ce groupe attachant et remarquable parmi les nombreuses machines à tubes de sa gracieuse majesté. Un autre groupe anglais à suivre donc… un de plus...

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