
La Route du Rock 2010
- Introduction
- Vendredi 13 Août
- Samedi 14 Août
- Dimanche 15 Août
Samedi 14 Août
Je suis englué dans un gros bouchon sous une pluie torrentielle, il flotte comme un air de soirée calamiteuse aux abords de la Route du Rock. Hélas ! Pendant ce temps Martina Topley-Bird a bien évidemment contenté les plus intrépides et les plus précautionneux vestimentairement parlant. Retardé par cet aléa breton, j'arrive enfin. La pluie vient de cesser mais il y a de la gadoue partout. Flip flaques flop ! Difficile de regarder droit devant soi dans ces conditions là, mais peu importe, The Hundred in the Hands est déjà sur scène. Ce duo from Brooklyn est emmené par un très joli brin de fille. Vêtue d'un perfecto et d'un slim noir, Eleanore Everdell a non seulement une belle voix claire mais elle a toujours le sourire et fait l'effort de parler en français. Elle a visiblement tout pour plaire et son compagnon, à la guitare acérée et aux machines, dans un registre exclusivement musical, est plutôt pas mal. Leur électro-pop un peu catchy mérite de mûrir et de prendre de l'ampleur avec l'expérience mais, d'ores et déjà, ils sont aptes à faire passer quelques bons moments. Sans en raffoler, le public a également apprécié. De quoi donner au moins l'envie d'écouter leur premier album qui ne sortira que le 20 septembre chez Warp.
La pluie est bel et bien partie. Elle ne reviendra pas. Foals est annoncé avec son nom en grand en fond de scène. Mais le tout petit chanteur-guitariste Yannis Philippakis et ses partenaires jouent d'entrée une musique trop particulière à mes oreilles. J'avoue, je ne suis pas fan. Ce sont certes de bons musiciens et je conçois que leurs morceaux puissent être emballants pour les jeunes filles en fleur mais leur électro-pop syncopée d'accès de guitares pour faire un peu plus indie-rock me laisse sans réaction. La voix du chanteur, bien trop pop anglaise, Oxford oblige, me fatigue rapidement. Foals est typiquement le groupe bristish qu'on aime ou pas. Je reste malgré tout et m'aperçois que beaucoup d'autres adorent, notamment les jeunes filles. Je succombe tout de même à "Spanish Sahara'. L'envie d'une oasis peut-être...

Le goût du presque parfait me reste en tête et la boue me colle toujours aux baskets. Je ne peux décemment pas rester devant la hype Two Door Cinema Club qui me hérisse de suite les poils. D'autant plus que le retour s'annonce périlleux ! Pas sûr que la voiture veuille repartir en prenant un malin plaisir à s'embourber sur le plus éloigné des parkings... A suivre, d'autant que la dernière journée s'annonce aussi palpitante...