Crystal Castles
Salle : Trabendo (Paris)
Première partie :
Dans un Trabendo trendy, nerveux et électrique, s’avance visage caché le duo de Crystal Castles. La salle trépigne. Attends en messie ce nouveau phénomène électro, balbutiant un Körg puéril il y a de cela quelques mois encore. La violence hystérique d’Alice Glass ne pris pas énormément de temps avant de décomplexer une salle, d’ors et déjà à feu et à sang. Dans une ambiance intimiste, le regard sombre et glacial d’Alice se joint à la folle décadence de sa voix déchirée. Au contact même du public, elle enivre le premier rang tandis que dans l’ombre, Ethan Kath assène des sonorités cheap et dancing. Irréelles et rageuses. Il déverse tout son génie pour mieux servir Alice et ses frivolités destructrices. Les titres s’enchainent à vitesse éclair. Une apnée érotiquement incorrecte d’à peine une heure. Avec son point critique, "Trough the Hosiery". Une intensité rare, un slam rock&roll furieux et une simple envie de sauter plus haut que terre. "CrimeWave" humecte un peu plus les chemises et "popise" un son parfois trop minimaliste. La salle en redemande. Ils sont déjà partis. Une trop courte heure de folie électrique unique. Crystal Castles a su confirmer un album révélation pour lui offrir une dimension nouvelle. On ne peut plus remettre en cause la crédibilité de nos 2 canadiens. CC s’impose dorénavant, à l’image d’un Dan Deacon, Boys Noize ou encore Simian Mobile Disco, comme nouvelle tête d’affiche d’une électro génération 2000 en grâce.