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FrancoisAR, le 14/09/2024 à 15:03
On est donc d'accord, étrangement, j'ai une petite amitié pour Dreamtime, pourtant bien plus kitsch mais malgré tout mieux composé et à l'esthétique plus assumée.
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DanielAR, le 14/09/2024 à 10:23
Même s'il est un réhabilité par les fans nostalgiques, cet album reste effectivement un désastre. Le seul élément un peu intriguant est que le thème de Punch & Judy (un horrifique spectacle traditionnel de marionnettes) ait été traité la même année et sous le même titre par The Stranglers et par Marillion. Ma préférence va au second groupe sans attendre la photo-finish...
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Mathieu_AR, le 13/09/2024 à 10:39
Avec toutes ces sorties, on a presque oublié qu'IDLES a sorti un disque cette année. Merci Diego pour cette chronique !
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DiegoAR, le 12/09/2024 à 11:47
Toujours un bonheur de voir ce groupe de l'ombre mis en avant (avec talent et pertinence !) Je te rejoins sur beaucoup de choses, en particulier sur l'admiration sans mesure portee a "Please, Baby Please".
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FrancoisAR, le 10/09/2024 à 14:29
En effet @Sébastien, mais quel groupe !
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Sébastien , le 09/09/2024 à 11:30
Drôle d'histoire que celle d'Atomic Rooster...
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DanielAR, le 08/09/2024 à 14:17
Et, tant que nous sommes dans les remerciements émus, merci de citer de façon dithyrambique mon illustrateur préféré ! Rodney Matthews est un génie, un vrai gentleman, un musicien académique et... un fan absolu de Diamond Head. Que des qualités !
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FrancoisAR, le 08/09/2024 à 11:26
Je veux bien être iconoclaste : j'adore le jeu sur les couleurs criardes et hyper contrastées de la pochette.
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FrancoisAR, le 08/09/2024 à 11:24
Ce "Joan in the Garden"... C'est le morceau de l'année, la transition folk/krautrock/heavy est magnifique, les mélodies divines. Après, je suis moins client du reste de l'album, qui reste agréable dans son genre.
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FrancoisAR, le 08/09/2024 à 11:22
C'est un excellent bon album mais je préfère tout de même les deux suivants, plus prog' en effet - et diablement bien réalisés ! Vive les synthés.
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DiegoAR, le 07/09/2024 à 21:46
Disque à la qualité inversement proportionnelle à celle de sa pochette, c'est peu dire ! Quelques références à REM aussi par ci par là ! La chronique rend un bel hommage à ce candidat très sérieux au titre de galette de l'année !
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DanielAR, le 07/09/2024 à 16:58
Merci Sébastien ! A vrai dire, je ne suis pas "sévère". Je me permets simplement d'être de mauvaise foi comme peuvent l'être tous les (très) vieux rockers. Et la comparaison avec "Painkiller" me réjouit parce que c'est un album que je continue à écouter aussi avec respect et émotion.
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Sébastien , le 07/09/2024 à 12:30
Même si j'adore "The Number of the Beast", objectivement "Powerslave" est le meilleur album d'Iron Maiden et le meilleur album de heavy metal traditionnel avec "Painkiller" de Judas Priest. Si j'aime moins la période à orientation "prog" du groupe, je suis moins sévère que vous. En revanche, j'apprécie l'album "Fear of the Dark", certes inégal car trop long, mais dans lequel je retrouve un peu l'esprit de la période 82-84.
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FrancoisAR, le 07/09/2024 à 11:50
Merci @Sébastien, j'essaye de faire la suite bientôt (Canterbury et le premier avec Andersen).
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Sébastien , le 07/09/2024 à 10:47
La comparaison entre la voix de Paul Rodgers et celle du chanteur de Diamond Head est vraiment bien sentie. Dans une moindre mesure, on peut également penser à Phil Lynott. En tout cas, Diamond Head est vraiment un groupe maudit, qui aurait dû devenir un des principaux chefs de fil du heavy metal traditionnel.
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MaximeLar, le 06/09/2024 à 19:18
Il m’a fallu 2 écoutes pour tomber raide dingue du disque. Depuis quand n’avait on pas entendu un hymne de la trempe de Starbuster ?
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afterthegoldsrush, le 06/09/2024 à 18:40
Bon dieu, qu'il fait du bien ce disque !! je plussoie la chronique...mais du coup pourquoi 3,5 ? A cause d'un air de déjà entendu avant ??? Non, non et non, Jack fait le disque qu'on attend depuis 15ans !!! verdict : un bon 4/5 minimum !!! bisous
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MathildeAR, le 06/09/2024 à 16:55
Ouais ben James Ford il est fort en "pertinence pop" comme tu le dis bien, dans le dosage précieux du post punk doux. Mais quel album!
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MathieuAR, le 06/09/2024 à 09:49
On est bien d'accord ! Et j'ai comme toi encore une préférence pour Skinty Fia. Quel album !
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Ben, le 06/09/2024 à 09:08
C'est bien la première fois que j'ai en tête un couplet à chantonner et non un refrain. "In the modern World" est bien leur meilleure compo de cet album que j'ai adoré, moins que Skinty Fia qui avait un style qui me transportait plus. Mais ils sont trop forts.
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Cracker , le 06/09/2024 à 02:15
Je suis un pire fan de Deity guns,bastard,sister iodine,qui sont là même clique de Lyon mais dans ces années il y eu aussi d'autres missives,noisy industriel,dont condense,portobello bones,Davy Jones loocker, double Nelson,et bien d'autres,ce fut les années drogues,qui quoi qu'on en dise
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Quentin, le 05/09/2024 à 23:37
Merci beaucoup Karmapoliss pour ce retour qui fait rudement plaisir :)
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DanielAR, le 05/09/2024 à 14:06
A titre très personnel également, je considère qu'un album "marquant" doit à tout le moins contenir quelques titres mémorables. Je rejoins Quentin sur le fait que "Standing..." ne présente aucun intérêt particulier. L'opus aurait été signé par un groupe Lambda que personne ne l'aurait probablement écouté. Ceci dit, pratiquement tous les bons groupes comptent l'une ou l'autre "vacuité" de ce style dans leur discographie. La chronique de 2008 conserve toute sa pertinence aujourd'hui. Pas une ligne à changer. Malheureusement. La patine du temps n'a rien arrangé à ce qui restera un ratage.
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NicolasAR, le 05/09/2024 à 09:42
A titre personnel, et étant donné que j'ai écrit cette critique il y a maintenant 16 ans, je ne change pas un mot de ce que j'avais dit à l'époque : cet album est de loin - de très loin, même - le moins bon d'Oasis, changement de cap ou non, expérimentations ou non, sonorité meilleure ou non. Simple question d'inspiration et de songwriting. Et sans aucune amertume, au demeurant.
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Karmapoliss, le 04/09/2024 à 23:35
Je tiens à préciser que je trouve l'article excellent et je remercie infiniment Quentin pour la pertinence et le soin apporté à cette avis que j'ai pris plaisir à lire. Toujours pertinent et briant comme d'habitude chez Albumrock. Sans vous je passerai à côté d'un paquet incommensurable d'artistes d'aujourd'hui et d'hier !
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Come together 69, le 04/09/2024 à 14:44
Perso je ne comprends pas pourquoi quand un band du niveau d'Oasis change de cap et se renouvelle ça dérange les sois- disants puristes du rock. Cet album ne mérite aucunement qu'on le descende de la sorte. Il y a énormément de créativité musicale dans la plupart des chansons et le "son " de cet album est fantastique. Fini le noising des précédents enregistrements . Bien sûr les fans d'Oasis sont peut-être déçus si leur repère est Mornig Glory, du reste excellent bien entendu. Mais ici Oasis a le courage d'explorer et c'est réussi, n'en déplaise a certains grincheux. A écouter sans réserve .
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Eily, le 03/09/2024 à 21:31
Ravi de voir enfin la critique de cet album sur le site ! J'ai failli désespérer... Globalement, d'accord avec tout ce qui a été écrit. En particulier, très très grosse déception sur Upper Hand où après l'intro d'1min30 en crescendo j'attendais une explosion...pour n'avoir qu'un début de morceau bien plat. Petits bémols tout de même, Wreckage est très sympa, mais je trouve qu'on s'en lasse trèèèès vite. A contrario, Waiting for Stevie tourne en boucle chez moi ! Les goûts et les couleurs ! En tout cas, merci d'avoir chroniqué l'album d'un groupe qui n'a pas la palce qu'il mérite chez nous, on se rejoint tous là-dessus.
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Vianney , le 03/09/2024 à 19:45
Concernant la musique rock en France, oui on est à la rue… Quand tu vois que Pearl Jam, en Espagne, ils font deux dates à Madrid et deux à Barcelone… J’en comptabilise zero en France. Le rock en France, c’est un peu comme le metal ou le jazz, il y a les aficionados souvent la 40aine passée et voilà. Pas de releve en vue. Pourquoi la jeune génération s’en désintéresse ? Allez demander aux patrons de NRJ, Fun Radio ou Skyrock (qui n’a plus de rock que le nom). Il fut un temps où ces radios diffusaient Pearl Jam! Je me souviens notamment d’un teasing important avant la sortie de leur nouveau single Given to Fly… sur skyrock. Alors est ce que c’est l’oeuf qui fait la poule ou la poule qui dait l’oeuf… Est ce le désintérêt des jeunes qui poussent ce genre de radio à adapter leur programmation ou inversement, le bourrage de crâne de ces programmations qui façonnent les goûts musicaux de la jeunesse… peut etre un peu des deux.
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Vianney , le 03/09/2024 à 19:03
Après plusieurs écoutes, voici mon avis sur la galette: Sans conteste, il s’agit de leur meilleur album depuis… depuis un long moment, je dirais qu’il faut remonter à Binaural. C’est déjà pas mal! Alors oui, la fougue de leur jeunesse, ils l’ont un peu perdu (comme dit plus bas, c’est le cas de pas mal de groupes), pour les prises de risques on repassera, mais ca reste û bon album dans l’ensemble et je trouve que le chant de Vedder est particulièrement inspiré ici. Quant à l’ami McReady, l’importance de sa contribution est à géométrie variable dans le groupe, sur certains album il est à peine credité, sur d’autres plus. Et quand il l’est pleinement sur un titre, c’est souvent très réussi ! Je renvoie notamment au seul titre qu’il signe sur No Code : l’excellent Present Tense (titre sous estimé du groupe mais joué régulièrement en concert). Bon, sinon si vous êtes fan du bonhomme je ne peux que vous renvoyer vers Mad Season pour lequel sa contribution est totale et magique !
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FranckAR, le 03/09/2024 à 09:58
Bonjour @fisc06. Chez Albumrock, chaque rédacteur est libre de traiter ce qu'il veut du moment que cela reste en accord avec la ligne éditoriale (très large soit dit en passant). Nous tentons bien sûr de traiter les grosses sorties (tout en alimentant notre dossier « Il y a 50 ans »), mais le soin accordé à nos différentes chroniques et notre effectif relativement limité font qu'il nous est impossible de traiter l'actualité Rock dans son ensemble. Il se trouve également que nous avions par le passé des rédacteurs attachés aux scènes stoner et post-rock, ce qui est de toute évidence moins le cas aujourd’hui. Ceci explique en partie le fait qu'un groupe comme Monkey3 n'a pas été traité depuis quelques années (et que la page du groupe ne soit pas actualisée). Albumrock évolue en permanence : ces dernières années par exemple ont été particulièrement orientées vers les scènes prog, post-punk et heavy. Plus récemment, nous voyons émerger au sein de la rédaction un attrait vers les scènes grunge, doom et même black metal ! Tout est une histoire de cycles, et il ne fait aucun doute que des groupes comme Monkey3 finiront par retrouver la visibilité qu’ils méritent dans nos pages.
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NicolasAR, le 03/09/2024 à 08:27
Ah ah merci @afterthegoldrush pour tes éclaircissements, et globalement je suis d'accord avec toi sur le manque d'estime (voire l'anonymat) de Pearl Jam en France, c'est malheureux mais c'est ainsi. Le groupe reste surtout un phénomène aux states, et quand on voit les ventes de disque de PJ dans le monde, il est un fait que la France n'est pas la seule à snober le groupe. Pour McCready, je le trouve sous-estimé de façon criante, y compris en regard du succès du groupe, parce que quelque part PJ est assez difficile à positionner dans l'échiquier du rock et en particulier du grunge. McCready est clairement une exception à Seattle, le seul (ou presque, avec Cantrell mais qui s'avère bien moins flamboyant) à être issu de la scène "metal" de Rain City, et clairement il a souffert de ce jeu trop technique, trop propre, trop "classique" (à la Stevie Ray Vaughan) dans le milieu du grunge. Mais il apporte une vraie patte à ce projet qui le démarque notamment beaucoup de Mother Love Bone. Pour aller dans ton sens, on va dire que je le trouve "encore plus sous-estimé" que son actuel statut. Et je garde mon avis sur "Upper Hand", franchement pas bon de mon point de vue - mais je ne prétends pas détenir le bon goût absolu !
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afterthegoldsrush, le 02/09/2024 à 20:30
Attention Nico, un die hard fan te lit....Je suis globalement d'accord avec toi...l'album est plutôt bon sans être au niveau des premiers efforts (comme pour 99,9% des groupes) et les titres heavy sont franchement réussis et effectivement supérieurs au reste du disque...Mais ! McCready n'est pas sous-estimé...c'est PJ qui est sous-estimé en France...On est le seul pays a avoir été hermétique (Cobain a tout vampirisé malgré lui chez les média français), du coup, ils nous snobent a chaque tournée. McCready est reconnu par ses pairs comme étant immense et, ce depuis le début. Et il est justement la star de l'album avec de longs solos , il a bien plus de place que d'habitude ! Upper Hand est à mon sens bien meilleur que ce que tu en dis et setting sun superbe...Alors il y a des temps faibles, Got to give sonne comme du Who en moins bien (référence de Vedder), something special (dédicace à ses filles) pourrait/devrait figurer sur un lp solo et wreckage (salut tom petty !) est bien trop longue. La production de A. Watt apporte une vraie énergie (un vrai plus) mais manque de respiration... En bref, un sacré disque après 33 an d'existence et bon sang les gens , mais écoutez Pearl Jam nom de diou !!! Bisous !!!
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fisc06, le 01/09/2024 à 18:04
Monkey 3 est un grouper passionnant. Pourquoi les albums suivants ne sont ni référencés, ni commentés ?
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Spungzy, le 01/09/2024 à 01:23
Oh, si des "tubes", ils en ont à la pelle. Pas nécessairement au sens commercial du terme, mais en tout cas, des titres forts qui se démarquent nettement : Americain Jesus, Atomic garden, Struck a nerve, 21th century digital boy etc.
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Jay, le 31/08/2024 à 19:15
Je suis désolé mais ce classement n'a absolument aucun sens. 1) La musique n'est pas une compétition. Un classement par essence n'a pas de sens en tant que tel. Ce n'est pas un sport. 2) Sur quels critères vous basez vous pour dire qu'un tel est meilleur qu'un autre ? A la vue de votre liste, le classement est fait selon la renommée mainstream. Et non sur la technique, la musicalité, les facultés d'adaptation à différents styles etc...
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Quentin, le 31/08/2024 à 13:00
En effet, toutes mes excuses, c'est rectifié !
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Karmapoliss , le 31/08/2024 à 11:04
"On peut se féliciter du fait que le Britannique reste une valeur sûre..." Attention coquille, il est Américain, né à Détroit.
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Lolo, le 30/08/2024 à 09:41
Il me semble que vous avez oubliez Carl Palmer
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FrancoisAR, le 28/08/2024 à 08:19
Le mot "hommage" était peut-être maladroit en effet, prends le avec le plus de neutralité possible - même si comme tu le soulignes, les stars hippies ont un rapport parfois déconcertant avec leur démon.
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DanielAR, le 27/08/2024 à 19:48
Mon pseudo ne trahit pas mon affection pour Young même si ladite affection est bien réelle. A titre strictement personnel, je ne pense pas que "Revolution Blues" soit un "hommage" à Charles Manson. Il est plus qu'évident que le titre est consacré à cet idiot abyssal et criminel mais il n'y a pas une intention d'apologie. On sait que Neil Young (comme beaucoup de musiciens contemporains qui vivaient en Californie) avait été impressionné par cet espèce de gourou malfaisant qui était capable d'improviser des mélodies de qualité et d'écrire des textes étonnants. Le Canadien est par ailleurs un des rares à avoir admis cette fascination étrange (les Beach Boys, à titre d'exemple, ont préféré effacer diplomatiquement le nom de Manson des pochettes de leurs albums). Mais le texte ne laisse ici aucune place pour l'ambiguïté. Selon ma seule lecture, une fois encore. Un petit 4/5 ?
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MaximelAR, le 27/08/2024 à 12:29
Complètement de ton avis. J’avais même déjà totalement oublié l’existence de cet album.
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FrancoisAR, le 27/08/2024 à 10:00
Ton pseudonyme trahit un conflit d'intérêt @afterthegoldrush ahah. Dis toi que je suis un grand amateur de Neil Young, même si ce n'est que ma première chronique sur le bonhomme, je dois avoir les 2/3 de ses albums dans ma collec' (j'ai un peu arrêté les frais sur les dernières sorties compulsives qui semblent traduire chez lui une angoisse du temps qui passe). J'ai hésité avec 4/5, pas au-delà, mais ce doit être de ma faute : je trouve que le folk-rock, même bien électrifié, peine à atteindre le soupçon d'originalité qui lui permettrait de briller. C'est pourquoi je suis un des rares à défendre Re-ac-tor. Après, le contenu de la chronique permet de contrebalancer la note non ?
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afterthegoldsrush, le 26/08/2024 à 21:58
3,5 ???? What the f... ??? ON THE BEACH vaut largement 5/5...je ne me lancerai pas dans de longues explications, le net en déborde... Amicalement et en toute subjectivité ;) bisous
Actualite
patbalk, le 20/08/2024 à 22:43
Et Simon Phillips c'est du nougat?? classement à revoir
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FrancoisAR, le 19/08/2024 à 11:00
Merci pour ton retour mon cher Daniel !
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DanielAR, le 17/08/2024 à 20:17
Pour éviter tout conflit intérieur, j'ai choisi d'adorer les deux albums de façon égale. Le choix de l'un ou de l'autre quand arrive l'heure "Magma" dépend de mon humeur du moment. Et je ne suis jamais déçu. Merci de mettre des mots sur quelque chose qui est pratiquement "indicible" pour céder à Lovecraft comme ultime référence...
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Kako, le 16/08/2024 à 11:48
Cet album est dans ma discothèque depuis sa sortie et je l'écoute régulièrement avec toujours autant de plaisir
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Ben, le 15/08/2024 à 19:34
Bah quand je regarde vite fait sa disco, c'est vraiment du rock qu'elle fait depuis le début. Et justement cet album s'éloigne un peu plus du registre rock direct pour quelque chose de plus jazzy, et pour le coup de moins accessible que ces précédents sons. Mais justement je dois m'incliner car c'est vraiment un risque pris, l'album a peut etre moins percé que ces autres car moins facile d'accès, et je peux comprendre.. et le jazz et moi ça fait deux, je n'y arrive pas. Mais ce qui me fait aimer c'est album c'est vraiment sa voix, elle a un truc, ce petit plus qui te fait rester jusqu'au bout. Je ne comprends pas qu'elle n'ait pas plus de lumières que ça dans le monde de la musique, car elle met par terre au moins 3/4 des artistes mainstream rien qu'avec sa voix (et cette fille est vraiment une découverte, je n'écoutais pas du tout avant la découverte de cette critique). Donc bravo pour cette critique et bravo à Willow qui j'espère passera en France car je pense qu'elle doit envoyer en concert.
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FranckAR, le 14/08/2024 à 11:21
@Ben : tu me diras ce que tu en as pensé. Oui effectivement, Willow a un gros potentiel vocal, et est capable de s’adapter à une multitude de registres. J’ai jeté une oreille à ses précédents albums et j’ai noté une belle progression de sa part.
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DjangoNero, le 12/08/2024 à 19:47
Chronique sympa pour un album sympa. Il me semble que Niklas Barker a aussi, durant cette longue période entre les deux derniers albums, outre sa collaboration avec My Brother The Wind, composé des albums en solo dont des Bandes Originales de films. A vérifier.
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Que nenni ma foi , le 10/08/2024 à 20:46
Super groupe franc comtois que j'ai vu deux fois sur scène. Allez les voir sur scène ça arrache.
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Ben, le 07/08/2024 à 20:30
Il va certainement me falloir plusieurs écoutes pour rentrer à fond dans cet album, mais par contre, Willow a une incroyable voix. Sacré claque vocale.
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FrancoisAR, le 07/08/2024 à 13:11
Je pensais me prendre des critiques pour ma position mitigée à son égard, je vois que tout le monde est d'accord...
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Sébastien, le 07/08/2024 à 13:11
Vraiment excellente cette chronique ! Coincé entre "The Number of The Beast" et "Powerslave", "Piece of Mind" est parfois aujourd'hui un peu moins côté alors qu'il n'a clairement pas à rougir de la concurrence des deux autres. Pour ce qui est des paroles, j'ai tendance à penser que presque personne n'écoute des groupes de rock pour les paroles. Et la diversité des thèmes abordés a peut-être permis à des petits rockers de découvrir de nombreux sujets chers à leur groupe favori. C'est déjà ça.
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Sébastien, le 07/08/2024 à 12:12
Dio était avant tout un excellent chanteur. Son groupe est globalement une déception malgré quelques bons morceaux. Il était loin de pouvoir concurrencer Iron Maiden ou Judas Priest.
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DanielAR, le 06/08/2024 à 17:39
J'ai "sérieusement" commencé la guitare électrique en 1978 (puis je suis devenu bassiste en 2008). Mes premiers accords foireux ont été ceux de "Smoke On The Water" (à la grande horreur du vendeur d'instruments). Le groupe dans lequel j'officiais jouait ses propres compos avec "Smoke" comme seule reprise en rappel. J'avais "découvert" (je n'étais pas le seul) Deep Purple avec "Black Night" qui tournait en boucle dans le café où je zonais près de l'université. J'ai suivi le groupe avec passion (sur album et en concert). Puis le comportement de Blackmore m'a vraiment révolté. Il s'est fâché avec tous ses pairs et, en ce qui me concerne, a dépassé les bornes le jour où il a fait pendre sur scène (et cul nu) l'organisateur d'un concert de Rainbow parce qu'il n'était pas content de son travail. J'abomine ce genre de comportement. Evidemment, le gaillard a très brillamment réinventé toutes les tablatures basiques issues du blues. Par conséquent, c'est purement à titre personnel et de façon très subjective que je préfère Steve Morse. Je suis fan de Kansas et c'est dans ce groupe que j'ai entendu ce bonhomme pour la première fois. Il joue dans un autre registre. Il est ailleurs. Le miracle est qu'il est arrivé à "placer" son jeu dans la structure classique de Deep Purple. C'est avec Buck Dharma (qui, lui, est né dans une autre dimension), un de mes meilleurs souvenir de scène. Mais je comprends très bien que son jeu ne plaise pas à tous. C'est ça qui fait la beauté de l'art. Bon courage avec "Lazy" et merci beaucoup pour les appréciations.
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Lespaul , le 06/08/2024 à 14:25
Vous êtes guitariste ? Vous avez découvert DP à ses débuts ? Alors certainement les compos et solo de Blackmore ont plus d'intérêt que ce que pouvait jouer Morse. Jeu trop métal à mon goût, plus dans l esprit DP. Vous m avez donné envie de bien écouter ce nouveau disque. C est déjà ça. En attendant je vais encore essayer de garder le bon rythme en jouant Lazy... En tout cas merci pour vos articles
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LEVIN, le 06/08/2024 à 01:49
J'ai complètement flashé sur ce disque. J'adore totalement à l'ensemble de cette critique. En réalité j'aimerai pouvoir écouter d'autre album de cette qualité car pour moi c'est le graal. Je suis en accident de travail depuis plusieurs mois et je ne fais que chercher des pépites. Cet album en est une. Je recommande également "Peace of love" de kings of convenience et "Leisurevidion" de Leisure. Bonne écoute.
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DanielAR, le 03/08/2024 à 14:48
Dio a été Dieu pour les petits rockers. Il avait fait partie de deux des trois monstres du hard-rock (Black Sabbath puis la variante Rainbow de Deep Purple). Nous avons tous attendu sa carrière solo avec impatience. Et, dans l'ensemble, nous avons tous été déçus (à des degrés divers) par la production discographique du maître. Mais le bonhomme maîtrisait l'art de la punchline ("Nous saurons pour la première fois si nous sommes démoniaques ou divins. Nous sommes les derniers"), était respecté par tout le monde, fédérait les extrêmes (son projet "We're Stars") et avait une identité forte (son fameux signe italien du "cornu"). Sur scène, il faisait partie de ces très rares conteurs (avec Dickinson et Mercury) qui captivent un public depuis l'ouverture du rideau jusqu'au dernier rappel. Mais il n'a pas vraiment écrit des titres définitivement déterminants. Comme il s'est souvent entouré de seconds couteaux. Mais quelle voix, quelle charisme et quel sourire. Trois ingrédients qui ne peuvent pas être imprimés dans le vinyle. Snif. Merci de le mettre à l'honneur dans le webzine !
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FranckAR, le 02/08/2024 à 11:00
Bonjour Diane. Content que ce nouveau Alcest suscite un tel enthousiasme de votre côté ! L'album est vraiment très bon. Je trouve en revanche que le morceau "L'Enfant de la Lune" est un poil en dessous du reste (la première partie d'album est juste parfaite). Le morceau est ambitieux, de par sa structure progressive, mais ne parvient pas selon moi à atteindre les sommets d'émotion qu'on a pu voir par le passé dans la disco du groupe. Je trouve également que l'esthétique est un peu forcée (la narration en japonais pas franchement originale) et que l'ensemble reste bien trop "sage". On reste sur un bon titre, mais je pense qu'on était pas loin d'un grand album si celui-ci s'était doté d'une conclusion plus mémorable. Enfin bref, l'analyse reste subjective et chacun pourra ressentir la chose à sa manière. Sur ce, merci d'avoir pris le temps de lire la chronique, et à bientôt sur Albumrock ! :)
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Zoutroy, le 01/08/2024 à 12:50
Après Tryo, Mickey 3D, et même Thiéfaine, encore un excellent groupe français qui sombre corps et âme dans la facilité musicale désincarnée des machines à vendre. J'espère qu'il y trouvera son compte. Pour son public, je crains que ce ne soit pas le cas...
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DanielAR, le 31/07/2024 à 21:52
Ian Gillan est assez pro pour tenir sa place sur scène avec une voix "diminuée". Cela fait déjà longtemps qu'il évite les interventions aiguës et le répertoire a été adapté "à sa main". J'ai du respect pour ces vieux types !
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Sébastien , le 31/07/2024 à 20:03
Moi, j'ai vu Gillian à Nancy et j'ai trouvé qu'il s'en sort pas mal. J'avais un peu peur avant me concert et j'ai été agréablement surpris.
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DanielAR, le 31/07/2024 à 18:39
Ca fait 44 ans que je reporte l'achat de cet album. Procrastination en version longue. Bon, cette fois-ci, je l'ai commandé (collector avec des EP et des inédits). La faute combinée de Sébastien et de François. Ceci dit, je me réjouis de l'écouter... Merci pour vos conseils !
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Djangonero, le 30/07/2024 à 21:14
L'album est ressorti remixé par Terry Brown, il y a 2-3 ans, il me semble. Perso, je préfère le mix original, plus "chaleureux". Sympathique chronique, quoi qu'il en soit.
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FrancoisAR, le 30/07/2024 à 08:53
Dans les 90's, les US ont bien participé au renouveau prog', soit en y injectant une grosse dose de Metal, soit justement en jouant la carte du revival - Discipline, comme Glass Hammer et dans une moindre mesure Spock's Beard, en est un bel exemple. Merci pour la chro !
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Sébastien , le 29/07/2024 à 22:31
Un des albums les plus cultes de la New Wave Of British Heavy Metal. Le seul à être du niveau du premier Iron Maiden, c'est dire. Un des meilleurs albums de heavy metal traditionnel selon moi.
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diane, le 29/07/2024 à 18:07
l enfant de la lune peine a marquer les esprits ? cet opus a pourtant bouleverse le mien il nous propose le plus beau des voyage de cet excellent album
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Yessongs, le 28/07/2024 à 19:23
30 minutes d'une grande richesse musicale. Effectivement, c'est un album incontournable !
Actualite
MickHammersmith.2012, le 28/07/2024 à 11:57
C'est aussi ma chanson préférée d'AC/DC, avec Let There Be Rock.
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DanielAR, le 27/07/2024 à 11:01
L'album était effectivement fidèle à une certaine "tradition" et mérite effectivement d'être encore écouté aujourd'hui. Mais, l'ambiance sur scène était délétère et la communication avec le public était pratiquement nulle. Le contraste était saisissant par rapport aux nouvelles formations. Les petits rockers ont pu comprendre que le groupe s'était reformé pour des raisons probablement plus "commerciales" que fraternelles. A ce moment, chacun des ténors se sentait en effet un peu à la ramasse dans ses projets en solo et - surtout - dépassé par la "nouvelle vague". La reformation de Mark II ressemblait alors à un repli identitaire jouant sur la nostalgie plutôt qu'à un pas en avant. Bien entendu, on ne réécrit pas l'histoire ! Et ça reste un bon album, même si on a parfois l'impression que chacun a composé dans son coin et qu'il a fallu négocier un équilibre "politique" entre chaque partie des solistes. La pochette a aussi fait rire dans les magasins de disques... Mais on était tous vraiment très cons...
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Giono13, le 25/07/2024 à 20:01
À gerber... Deep Purple qui fait des cover et Gillian qui se la pète.... Quelle tristesse.
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Giono13, le 25/07/2024 à 19:52
Très bien... Mais ignorer que Jon Lord est un maître absolu et que Deep Purple n'a plus jamais été aussi grand que depuis Blackmore c'est grave... Je suis un fanatique de Deep Purple et je les ai vu récemment à Toulon... Gillian est à la ramasse... Leur nouvel album est assez uniforme et les solos incongrus du nouveau guitariste sont juste là pour habiller des chansons passe partout... Deep Purple sera toujours mon groupe préféré mais, il faut savoir être objectif. Votre tartine est juste là pour vous faire plaisir. Vous n'avez pas vraiment écouté l'album..
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Merwin, le 25/07/2024 à 04:37
Que dire ? Difficile de décrire la musique avec des mots. Pour l'époque, cet album est assez bluffant; l'écouter aujourd'hui, c'est être ravi (de ravissement), toujours bluffé, envoûté par sa magie, sa modernité, sa force. Des petites vaguelettes des débuts, à cette vague immense, enveloppant tout, les surfeurs et la Pop, et encore aujourd'hui, découvrir Pet Sounds reste une expérience intime, c'est sûr, mais qui invite à un un sentiment océanique, collectif, ça donne envie de danser tous ensemble je trouve non ? Bref, oui, que dire ? Ce que je ne comprends pas trop dans votre analyse par contre, c'est de comparer un album avec un autre. Un groupe avec un autre. Non, car il y a, il y aura toujours des Mozart, Couperin, Handel, des John Maus, Scott Walker, Gainsbourg, des Age of Consent, des Rock Bottom, des Aerial, des Black Star ou même, des Born This Way. Chacun ses goûts, chacun son style.
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FrancoisAR, le 21/07/2024 à 11:54
Merci beaucoup Sébastien, je me demandais si tu connaissais justement et j’ai ma réponse !
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Sébastien , le 21/07/2024 à 11:19
Je connaissais Manilla Road, Omen, Virgin Steele, Jag Panzer (en partie grâce à ce site) mais je viens de découvrir Griffin. Merci à vous pour toutes ces découvertes et toutes ces chroniques, toujours aussi agréables à lire !
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mandrake, le 19/07/2024 à 17:49
Juste parfait
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DanielAR, le 18/07/2024 à 18:57
Et c'est, à ma connaissance, le seul album de Zappa a avoir atteint le top10 des charts américains. "Apostrophe" est une porte d'accès assez commode à l’œuvre étrange du fou furieux. Le seul obstacle en ce qui me concerne est que l'humour décapant du moustachu est souvent hermétique pour les non-anglophones et/ou les non initiés. Quand cet album est sorti, les petits rockers n'avaient rien compris à son propos. Ceci dit, ce n'est pas une raison pour bouder son plaisir cinquante années plus tard ! Merci d'avoir réveillé les souvenirs avec une très chouette chronique.
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Helios, le 14/07/2024 à 14:06
Thank you for this analysis of the discography of the group Kaleo -It allows to better understand the reason why, naturally, I adhered to this mesmerizing musiscality, this voice of Julius Son, so authentic , baritone voice that touches you deeply. Every time I listen to the music, the voice, the lyrics, I am overwhelmed by the strength that emerges from each song. Everything wakes up, a genetic memory I wasn’t really aware of.
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Amaury de Lauzanne, le 13/07/2024 à 12:25
Beaucoup de bruit pour rien...Bon Lou Reed est clairement torturé, un brin provocateur ou si peu. Oeuvre à ne pas prendre au sérieux à moins de cultiver une sorte de prétention intellectualiste à mon humble avis. On peut y voir une tentative de rock conceptuel et expérimental, soit. Mais c'est très chiant et surtout inaudible. Et la voix du Lou avec son phrasé si reconnaissable manque cruellement à l'appel. Kamikaze artistique à l'image de l'album Lulu avec Metallica...Sabotage ? Seppuku ? ou les deux à la fois...Lou Reed ferraille dur en foutage de gueule. Pour Lester Bangs, Metal Machine Music EST "le plus grand album jamais enregistré". Il représente pour lui le disque parfait, pour sa fascination pour le bruit, pour la mise en lumière de l'intégrité de Lou Reed, son côté punk, son refus de produire de la musique commerciale. "Je me rends compte que n'importe quel crétin disposant de l'équipement nécessaire aurait pu faire ce disque, y compris moi, vous, Lou. C'est l'une des principales raisons qui font que je l'aime à ce point
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Amaury de Lauzanne, le 13/07/2024 à 02:49
Bel article de référence. "En 1970, je deviens moi-même. Ce moi, à en juger par The Man Who Sold the World, est très perturbé. J’étais très préoccupé par l’état de santé mental de mon demi-frère Terry, qui était alors hospitalisé dans un établissement psychiatrique. Il était soigné pour schizophrénie et pour neurasthénie. Parfois, il venait passer un week-end avec moi. C’était très effrayant, car je reconnaissais chez lui certains traits de ma personnalité. J’avais la trouille de sombrer à mon tour dans la maladie, dans la folie… Mon écriture s’en est fortement ressentie…" Extraits du formidable entretien avec Jean-Daniel Beauvallet, à Londres en juin 1993, pour Les Inrockuptibles.
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 20:28
Le feu sous la glace....Déjà la pochette de Masayoshi Sukita qui fige un Bowie hypnotique et froid. Les photos de la session sont superbes et valent le regard...Un album véritablement berlinois...Un romantisme rock très sophistiqué au coeur de la ville déchirée (« Beauty and The Beast » ?). Et la chanson titre qui demeure l'une des plus belles réalisations de Bowie servie par le travail de Fripp, Eno et Visconti. Le coup de la voix captée par trois micros déclenchés et fermés à des volumes sonores différents donne une intensité redoutable. Outre cette chanson culte, la face A offre quatre titres de rock glacé et stylé. Un cran au-dessous, la face B se balade dans des ambiances surtout instrumentales, exotiques ou ténébreuses.
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 20:18
En 1996, Bowie déclarait en entretien ces lignes troublantes et prémonitoires : "Quand j’étais plus jeune, j’ai pu croire par moments que je ne mourrais jamais – c’était d’ailleurs une idée très troublante, “Vais-je mourir ou suis-je immortel ?” Mais maintenant, j’ai accepté le fait que la mort allait venir, qu’elle fait partie de ma vie. Ma mort est une partie de ce que je suis. Ma mort est extrêmement importante à mes yeux. Je comprends maintenant parfaitement l’approche que les moines zen au Japon ont de la mort : ils estiment qu’il faut utiliser sa mort. La mort devient une entité qui est là pour être employée. Concrètement, cela signifie qu’on peut décider que son cœur va s’arrêter de battre un jour précis, un jour choisi – il y a des exemples concrets. Ou alors, on peut s’immoler avec de l’essence si l’on veut faire de sa mort un acte démonstratif. La fin de la vie peut alors constituer une sorte de commodité, quelque chose que l’univers offre à l’homme. Et je trouve cette idée admirable, elle me fait rêver parce qu’elle ouvre tellement de perspectives : vais-je choisir telle ou telle mort, vais-je me laisser emporter passivement ? Faire quelque chose de sa mort, quelle expérience glorieuse ! Ne laissez pas votre mort traîner dans un coin, inutilisée (rires)…"
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 19:59
Dans l'odyssée Bowie se cache un passager clandestin, un album sorti en catimini presque incognito dans l'ombre de Black Tie White Noise. Longtemps passé sous silence, cet hybride de grande classe est certainement son disque le plus convaincant depuis des années à la ramasse. A la rue depuis des années, Bowie sort enfin de l'impasse.... Ceci n'est pas une bande originale de film de la BBC...Le disque est né à la suite d'une interview entre Bowie et le romancier Hanif Kureishi lors d'une tournée de presse pour Black Tie White Noise (1993). Bowie accepta de composer la musique d'une prochaine adaptation télévisée de l'ouvrage The Buddha of Suburbia. En effet ce natif de Brixton retrouvait dans le livre paru en 1990 les rites de passage adolescents du personnage Karim, ceux de sa propre jeunesse de banlieusard avide d'expériences de toutes sortes. Après avoir fait des pistes de base, Bowie développa le projet en un album complet en collaboration avec le musicien Erdal Kizilçay, son comparse des années 1980 et l'auteur du bidesque Too Dizzy, passé sans regret à la trappe des rééditions de Never Let Me Down. La collaboration atteint ici un niveau très supérieur avec ce nouvel opus concocté en duo au coeur de l'été 1993. Alors que Black Tie White Noise fut enregistré sur plusieurs mois contribuant ainsi à un éclectisme de qualité inégale, quelques jours suffirent seulement pour The Buddha of Suburbia lui donnant ainsi une identité indiscutable. Dix ans plus tard, Bowie confiait qu'il avait été très heureux à l'époque et fier de son travail parlant même de son album préféré : "Mon propre succès en tant qu'auteur-compositeur et interprète, je pense, dépend vraiment de savoir si je le fais avec une intégrité personnelle. Toutes mes plus grosses erreurs se produisent lorsque j’essaie de plaire à un public. Mon travail est toujours plus fort lorsque je suis très égoïste et que je fais simplement ce que je veux faire. Je préférerais de loin dire que j'ai fait Buddha of Suburbia. Je me sens beaucoup plus à l'aise avec cela qu'avec Never Let Me Down." Dans les notes de la pochette, il évoque l'influence du travail de Brian Eno qu'il retrouvera par la suite pour Outside et il compose tous les titres, preuve de son investissement sincère. On peut donc s'attendre à une belle expérience musicale. L'enregistrement prit six jours aux Studios Mountain de Montreux en Suisse et Mike Garson contribua aux ajouts de
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 19:00
Bowie en première classe...Sunday en ouverture met la barre très haut. De retour avec Tony Visconti très en forme à la production, Bowie se pose enfin au niveau de sa légende. L'artiste joue de nombreux instruments sur ce disque et Visconti a également utilisé l'effet vocal précédemment utilisé sur "Heroes" pour Sunday et I Should Be Your Slave, dans lequel trois microphones étaient installés à différentes distances du chanteur, chacun s'ouvrant quand Bowie chantait au volume approprié. Des morceaux de bravoure - Sunday, Slip Away, 5.15 The Angels Have Gone, Heathen - remontent clairement le niveau d'une discographie en dents de scie. Magistral à l'occasion, Bowie (c)hante en beauté les titres de cet opus à la pochette énigmatique. La dernière chanson, Heathen achève le tout en majesté. Son dernier grand disque de la période depuis Earthling en 1997...
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 18:55
Coup de maître avant la descente aux abysses...Un disque rock magistral. Tout colle : le chant de Bowie, les guitares (Alomar, Fripp, Townshed), la production Visconti, le clip Ashes to Ashes, les textes (Scary Monsters … brrrr….). Certainement celui qui tient encore le mieux le passage des années. Les démos sont aussi pas mal (voir le pirate Vampyr of Human Flesh). Because Youre Young est excellent. La pochette est classe. Ùn point culminant avant le nadir des années 80 dont on se demande encore comment Bowie a pu dégringoler à ce niveau ? Ce qui rend davantage cet album très précieux. Bowie joue de sa voix avec nuance et intensité pour exprimer tant d'émotions : écoutez Teenage Wildlife et les deux It's No Game ! La claque. Une belle gueule de classique.
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 18:49
Bowie entre les lignes...Toujours à fond sur les rails de coke, Bowie entame un nouveau voyage dans un train infernal : "J'étais un peu perché à l'époque". Sa consommation vampirique de drogue à Los Angeles le défonce salement : "Il y avait des morceaux de moi étendus partout sur le sol". Ce qui ne l'empêche pas d'enregistrer six stations de folie pour le Thin White Duke, incarnation parfaite du feu sous la glace, son meilleur avatar à mon goût. Esthétisme, quand tu nous tiens... Si certains albums de Bowie des années 70 accusent le coup des années, Station to Station reste un classique à l'instar du précieux et délicat Hunky Dory. Du premier au dernier sillon, c'est la grande classe et une belle claque. Station to Station part très haut avec la figure du Thin White Duke qui s'avance. Golden Years est une chanson d'amour façon soul. Word On A Wing est le titre le plus allumé en mysticisme de Bowie perdu dans la poudreuse. La face B est ma préférée : TVC 15 est hypnotique et lancinante ("transmission, transition"), Stay met le feu pendant six minutes avant Wild is the Wind au chant magnifique. Franchement une série de toute beauté. En 2010, cet opus bénéficia d'un nouveau mix par Harry Maslin qui vaut le détour. La créature Bowie dansait au bord du gouffre quand David Jones y gisait bien au fond : "En 1976, à l’époque de Station to Station, j’ai vraiment touché le fond. Si j’avais continué plus loin, j’aurais fini par me tuer. J’étais totalement bousillé, aussi bien physiquement que mentalement. La drogue m’avait totalement détruit. Comme elle me permettait facilement d’être quelqu’un d’autre, je ne vivais que par elle. Mais elle m’a rendu fou, j’étais devenu un légume." (entretien avec JD Beauvallet, 1993, Les Inrockuptibles). Il tournait à l'époque le rôle de Thomas Jérôme Newtown figurant sur la pochette, personnage "victime, fragile, incapable de se lier aux autres", extraterrestre au charisme étrange et classieux, paumé aux Etats-Unis et noyé dans l'alcool. Dans les années 80, le quidam Jones semblait mieux se porter, mais son oeuvre fut bien piteuse en comparaison. Paradoxe cruel.Bowie partit ensuite pour une tournée avec l'Europe pour terminus. Les concerts enregistrés, dont le Nassau Coliseum, sont impressionnants de maîtrise et d'intensité.
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 16:28
Absolute beginner. A 20 ans, soucieux de coller à son époque et avide de reconnaissance, Bowie adopte le look des vedettes de son temps et pousse quelques chansonnettes sur son premier album sorti le jour même que le Sergent Pepper Lonely Hearts Club Band...au niveau marketing, c'est un plantage absolu. Quant au plan artistique, cet album se montre naïf, touchant et désuet avec quelques titres marqués déjà par une théâtralité singulière. Silly Boy Blue sort du lot de toute évidence. Animal à maturation lente, Bowie n'a pas encore trouvé sa voix et sa voie. Same player, shoot again... Bowie : "Je ne me souviens même plus pourquoi j’ai commencé à écrire des chansons. La plupart des chansons de mon premier album, sorti en 1967 chez Deram, étaient de petites narrations. Mon ambition était de devenir un conteur. Mes textes étaient si naïfs, si curieux… Pourtant, certains sont beaucoup plus sombres et dérangés qu’ils n’en ont l’air. Je me rappelle avoir écrit une chanson sur un fossoyeur, Please Mr. Gravedigger. Les films et les livres qui me passionnaient influençaient vraiment ma vie, mon écriture. J’ai compris plus tard que j’étais plus doué pour créer des climats, des ambiances que pour la narration simple. Mais là, je me cherchais encore, j’ignorais ce pour quoi j’étais bon. L’important, c’était d’écrire. Déjà à l’école, je griffonnais de petites nouvelles – l’anglais était la seule matière qui m’attirait." Extraits du formidable entretien avec Jean-Daniel Beauvallet, à Londres en juin 1993, pour Les Inrockuptibles.
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 16:26
KO à cran de coke, Bowie sort les crocs dans un fracas de chaos...Que serait l’histoire du rock sans la drogue ? Un album très sombre avec trois monstres de foire sur la pochette, des guitares au son lourdingue, des textes apocalyptiques de fin du monde. We are the Dead et 1984 sonnent encore très bien. Sur ces titres, le chant de Bowie me plait beaucoup ainsi que Candidate/ Sweet Thing. Avec les sorties des inédits et bonus de Candidate et de 1984/Dodo, on découvre dans cet album un Bowie, qui vampirise la cocaïne dans des quantités astronomiques, à la voix grandiloquente et théâtrale. Bien chargé de poudre blanche, David est bel et bien un drôle de mutant hypnotique perdu dans un chaos fracassé. Bowie en 1993 : "Sur ce disque, j’ai utilisé à fond la technique de collage volée à William Burroughs. Ça explique l’aspect très fragmenté des textes. A l’époque où j’enregistrais Diamond Dogs au studio Olympic, Eno était en train de bosser sur Here Come the Warm Jets. Dès qu’il quittait le studio, j’allais écouter ses bandes, voir où il en était. Et je sais qu’il m’espionnait exactement de la même façon. Nous étions très surpris par la similarité d’écriture en collages. Drôle de disque, Diamond Dogs… Mon premier album entièrement enregistré sous l’influence de la cocaïne. L’ingénieur du son sur ce disque, Keith Harwood prenait lui aussi beaucoup de coke. J’en avais fini avec les Spiders from Mars et je m’étais mis dans la tête de jouer de tous les instruments, à part la batterie, où j’ai toujours été nul. J’étais donc la plupart du temps seul avec Keith, c’était de la folie furieuse. Nous avons totalement perdu la notion du temps, nous sommes parfois restés trois jours et trois nuits d’affilée dans le studio sans même nous en rendre compte. Aujourd’hui, je suis sidéré par la cohérence de l’album. Il aurait dû refléter le chaos qui l’a vu naître." Extraits du formidable entretien avec Jean-Daniel Beauvallet, à Londres en juin 1993, pour Les Inrockuptibles.
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 16:24
Bowie sniffe la Soul....Gorgé de poudre blanche et de musique noire, le vampire britannique plante ses crocs dans les charts US avec Fame. "Le petit Blanc anglais découvre les clubs noirs. C’est un disque qui me semble aujourd’hui très naïf. Comment ai-je pu faire un album aussi naïf, être aussi exubérant au sujet de la soul américaine ? Cet album reste un mystère. “Hey, la soul, c’est super, je vais faire un album soul !” De la soul un peu dérangée." Coup de maître pour Bowie qui n’aimait pas qu’on l’affuble du nom de caméléon mais il faut bien admettre que cette période correspond bel et bien à l’animal. La pochette déjà est une copie d’une photo de sa chorégraphe Toni Basil : Bowie prend la pose alanguie d’un crooner androgyne. Et sans vergogne, il se glisse dans la peau d’un chanteur soul en dépit de sa peau blême. Bluff magistral, Bowie aligne des chansons bien taillées : Right s’impose comme un petit bijou (voir la video de Nacho qui la joue sur des images des sessions d’enregistrement de l’époque https://www.youtube.com/watch?v=4zw8iDKiqgE) , Can You Hear Me caresse avec classe. Petit regret comme souvent : la version rapide d’After Today sortie en bonus dans les années 90 aurait mérité de figurer sur le disque dès 1975 tant elle est bien fichue et entrainante. Des sessions audio des pistes complètes Shilling the Rubes, Lazer, John Im Only Dancing, After Today et Young Americans circulent sur la toile….Preuve supplémentaire de la faculté légendaire de Bowie à vampiriser l'air du temps...quitte à jeter de la poudre aux yeux dans un satané tour d'illusionniste. Un rien d'esbroufe, beaucoup de chnouf.
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 16:22
Bowie casse la baraque et braque la banque...Nouveau contrat avec EMI America. Rencontre avec Niles Rodgers. Bowie entre dans la danse avec des hits taillés pour le grand public. Ventes démentielles et tournée des grands stades....Huit chansons au gros son US avec une voix triomphante (Modern Love, Lets Dance) ou caressante (China Girl, Criminal World). Malgré la guitare de Stevie Ray Vaughan, gros ratage sur la face B avec la version lourdingue de Cat People alors que celle de Moroder de 82 est une tuerie. Bowie triomphe et ramasse la mise : "C’est affreux ! Jusqu’à ce disque, je n’avais jamais gagné d’argent. J’étais totalement irresponsable, je ne m’inquiétais même pas de savoir combien je gagnais et qui, finalement, se mettait cet argent dans les poches. Il y avait autour de moi des parasites qui se servaient allègrement, il ne me restait rien à la fin. Ceux qui n’étaient là que pour leur petit quart d’heure de gloire, pour se faire mousser, ont péri corps et âme pendant le trajet. J’ai fini par jeter tous les parasites. En 1983, j’ai décidé que j’en avais assez d’être la poule aux œufs d’or et d’entretenir tant de gens. A mon tour, je voulais en profiter." Mais à quel prix ? C'est le début d'une traversée du désert artistique, d'un creux abyssal de plusieurs années, le nadir sidéral de l'odyssée Bowie. Une belle gueule de bois après une sacrée fête.
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 16:21
Carte postale d'un Bowie en mode Passenger...Présenté à tort comme un album berlinois, Lodger se distingue de Low et "Heroes" par sa simplicité. Quelques bonnes chansons évidemment (African Night Flight, Move On, DJ, Look Back in Anger surtout), mais un je ne sais quoi de dilettantisme éparpillé quand les deux autres albums de la prétendue trilogie berlinoise avaient chacun une personnalité et une cohérence bien définies, un style en somme. Il faut de préférence écouter le remix de Visconti en 2017 qui lui accorde une bonne cure de jouvence. Mais bon coincé entre "Heroes" et Scary Monsters, pas facile de briller pour ce disque sympathique, considéré le plus souvent comme mineur dans sa discographie. Victime de l'ombre portée de deux célèbres albums, Lodger est cependant nettement supérieur aux bouses des années 80 sorties par Bowie qui se perdit alors dans une franche médiocrité très besogneuse. Selon les mots mêmes de Bowie : "Personnellement, je vois Low et Heroes d’un côté et Lodger de l’autre. Même si ce dernier n’est pas totalement réussi, il a ouvert la porte à toute une world music, aux Talking Heads. Il a ouvert de nouvelles perspectives qu’Eno a ensuite utilisées sur My Life in the Bush of Ghosts et sur Remain in Light, un des disques de rock les plus matures de l’histoire. Ça a eu le mérite de lui faire découvrir le funk !" Lodger est une respiration agréable avant le magistral Scary Monsters qui coupa le souffle à beaucoup.
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 16:19
Bowie fin de siècle en mode pépère...En 1999, Bowie chante Without You I Am Nothing avec le groupe Placebo, alors en période de grâce totale. Ce titre très racé n'augure en rien du futur album en projet et c'est regrettable. Après la déferlante des trois albums Buddha, Outside et Earthling, qui mettent la barre très haut, Bowie livre un disque sympa, soigné mais mineur en comparaison des derniers cités. Il me fait penser à un Lodger (en moins bien en plus) des années 1990, anecdotique en somme. C'est lisse et ça lasse. A l'image de la pochette aux couleurs palotes. Quelques bonnes chansons certes, mais on sent franchement que c'est pas le chef-d'oeuvre de sa discographie, au mieux un passe-temps agréable en attendant le prochain. Bowie ronronne gentiment quelques balades sans sortir les griffes. Certains titres dégagent une torpeur indolente et se ressemblent trop. Seven et Survive sont deux frères siamois qui ne se détachent pas. L'album bénéficia d'une avalanche de bonus (bien plus sympathiques) et de remixes sur de nombreux singles et maxi CD pour stimuler les ventes mais Bowie sort du siècle par la petite porte au niveau artistique. Pensez à me réveiller pour le prochain album...
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 16:15
Metal froid chauffé à blanc.Le titre d'ouverture annonce le ton d'un album efficace et cohérent. Pas de ventre mou. Ca se tient et ça tape fort. Adepte du minimalisme délicat et de la voix susurrée, je te prie de passer ton chemin car ce disque n'est pas fait pour toi de toute évidence. Un bon souvenir en ce qui me concerne. Pochette improbable de biker US ou de déco de flipper : il manque plus que l'Aigle royal des Rocheuses tant qu'on y est. Par contre, la voix se pose à l'aise sur une musique très rock sans fioritures. J'ai écouté Lowdown jusqu'à la trame. Et d'autres titres encore : High On You, Tuff Baby, etc...Iggy ne plaisante pas. Same player shoot again !
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 13:42
Comment Lou Reed, éreinté pour sa réputation aussi exécrable, peut-il être à l'origine d'une telle caresse ? Très bel album qui se fait si précieux et délicat au gré de huit titres, En effet, Lou Reed est visiblement sous le charme amoureux de Rachel Humphreys, jeune homme travesti, icône de cette période. Les chansons inédites et les versions alternatives, jouées avec son ancien compère Doug Yule, sorties en bonus pour le 30eme anniversaire valent largement le détour : Nowhere at All / Downtown Dirt / Leave Me Alone / Crazy Feeling / She's My Best Friend / Coney Island Baby en demo. Et justement ce titre éponyme est une tuerie, rien de moins. Un album très fin et bien cool. Idéal avec un bon ampli et des enceintes vintage. Un sommet de l'oeuvre de Lou Reed. COOL...
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DanielAR, le 12/07/2024 à 13:37
Si je peux me permettre (je suis loin d'être un érudit du Duke), j'éprouve une grande tendresse pour sa reprise ampoulée de "God Only Knows" dont la version originale reste la plus sublime mélodie composée par un être humain durant la seconde moitié du siècle dernier. Pour le reste, effectivement, le Major Tom s'était égaré dans l'espace infini (là où personne ne l'entendait chanter).
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 12:46
Le retour du vrai Bowie...Après la décennie miteuse entamée depuis 1984, l'étoile Bowie reprend des couleurs. Déjà Buddha avait annoncé l'étincelle, celle d'un feu fugace certes mais une lueur quand même. Dès l'ouverture, Outside met le feu en incendiaire, un brasier démentiel réduisant désormais en cendres les années pourries. C'est du tout bon sur la presque vingtaine de pistes élaborées avec son groupe et Brian Eno, l'influenceur en titre de Low et "Heroes"....No Control en clef de voute de l'album est un exemple parmi d'autres de la perfection des meilleurs titres. En final, la reprise classique de Strangers When We Meet apaise comme un baume bien venu après le choc. On peut par contre se dispenser d'adhérer à l'habillage conceptuel très poseur et assumé comme tel d'ailleurs : "En effet, j’ai reçu un paquet de critiques pour Outside, je n’ai pas été ménagé. Mais soyons clairs : je revendique totalement ce côté prétentieux. Je l’ai voulu." dixit Bowie à l'époque. Au niveau musical par contre, les fans peuvent enfin sortir de l'ombre où ils rasaient les murs. Bowie retrouve la beauté et l'audace de ses meilleures années...Enfin...L'un de ses plus grands disques....
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 07:55
La bouse de la Vache sacrée....Un disque dont la production très datée enrobe quelques chansons plutôt médiocres. Bowie a perdu le style de ses grandes années. Plus tard, il évoqua ses "années Phil Collins" et comment trouver le moindre charme au bidesque Too Dizzy tellement creux qu'il disparut des rééditions ? Bowie n’en finit pas alors de sombrer en mode Has Been... En ouverture, Day In Day Out met d'emblée la barre très bas avec une voix criarde (presque inaudible) sur une batterie balourde et le reste à l'avenant. Si Time Will Crawl sauve la mise un instant, ce disque est clairement un collector de la daube, au niveau de Tonight qui creuse déjà bien profond.. Les fans de Bowie ont rasé les murs à l’époque….Parlophone tenta l’acharnement thérapeutique en trafiquant l’album – en gardant la voix et en rejouant des pistes – pour la parution du coffret rétrospective des années 1980, mais c’est franchement mauvais. Rock FM lourdingue sans panache ni poésie. Bref, passez votre chemin. Laissez tomber en fait. Sur les années miteuses : "A part peut-être la face B de Let’s Dance, je n’ai rien sorti de très intéressant depuis Scary Monsters, en 1983. Tonight est ce que j’ai fait de pire dans toute ma carrière. Il n’y a plus la moindre inventivité, la moindre flamme. J’ai totalement déserté mes disques à partir de cette époque. Ça ne m’intéressait plus, j’ai laissé les autres les faire à ma place. Pour Never Let Me Down, j’avais pourtant écrit de bonnes chansons. Mais je les ai totalement négligées au moment de l’enregistrement, j’ai laissé passer des arrangements vraiment trop légers. J’ai beaucoup trop délégué, je ne me suis pas assez impliqué dans mes albums. Je n’aurais rien dû enregistrer entre Scary Monsters et Black Tie White Noise. Pendant toutes ces années, j’ai été totalement indifférent à ce qui m’arrivait. Il y avait des choses plus importantes dans ma vie que la musique, je l’ai délaissée. C’est dur à admettre, mais il faut être réaliste?: depuis dix ans, je n’ai pas été à la hauteur." Extraits du formidable entretien avec Jean-Daniel Beauvallet, à Londres en juin 1993, pour Les Inrockuptibles.
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Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 06:49
Trop de flemme et pas de flamme. Après le feu d'artifice de Lets Dance et la tournée internationale des stades et des groupies avides de la star Bowie....David Jones balance un pétard mouillé, un disque très médiocre, creux et vain. Une gueule de bois mémorable après un festin qui ne le fut pas moins. Le nouveau public charmé par les hits de Lets Dance ne vit pas l'arnaque, mais les fans de longue date durent se pincer très fort les oreilles pour y croire... "Houston on a un problème"... Le major Tom part en vrille pour se crasher à grands coups de cuivres et de marimbas, de solos et de synthés convenus, de batterie balourde. La tour de contrôle a perdu tout contact avec Bowie totalement largué dans le nadir sidéral de son odyssée discographique. Comment expliquer ce passage à vide manifeste ? Des mauvaises langues persifleront que l'arrêt de la drogue n'a pas été une franche réussite sur le plan artistique...sacrée descente quand même....Pacte faustien implacable pour le prix de son succès au sommet, Bowie semble désormais cramé en rase campagne, vidé de toute substance, paressant dans une très lucrative zone de confort. Un long séjour de 5 semaines dans un studio canadien où il traîne son ennui avec plus de reprises que de chansons originales (Loving The Alien et Blue Jean) avant de dégager au pied levé le jeune ingénieur du son Derek Bramble (à 24 ans, comment tu dis à Bowie de refaire une prise quand la voix est bonne ?) pour le remplacer par un Hugh Paghdam ("Qui suis-je pour dire à David Bowie que ses chansons – Blue Jean et Tonight – sont nulles ?") producteur de The Police et Phil Collins. Bowie ne joue aucun instrument sur l'album et laisse la main de son propre aveu : "Hugh et Derek ont crée le son à eux deux. C'est bien de ne pas être impliqué dans ce domaine"....De Profundis...Et pour enterrer le tout bien lourdingue très premier degré, une production assommante dénuée d'esprit de finesse. Il est très probable que l'absence de Tony Visconti, fâché depuis 1983 pour avoir été "oublié" pour Niles Rodgers sur l'album Let's Dance, explique en grande partie la débandade esthétique de Tonight. Loving The Alien et Dont Look Down peuvent encore sauver la mise sur un malentendu mais on sent déjà un truc bizarre avec la coloration tropicale/reggae à l'image de la pochette....Que dire du reste en roue libre vers la sortie de route ? La preuve avec une reprise gentillette d'un standard des a
Album
MathildeAR, le 08/07/2024 à 10:12
Je vais écouter l'album car ta chronique donne envie !