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Critique d'album

The Fratellis


Costello Music


(22/01/2007 - AZ. - Pop Rock Survitaminé - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Henrietta / 2- Flathead / 3- Whistel For The Choir / 4- Chelsea Dagger / 5- For The Girl / 6- Doginabag / 7- Creepin Up The Backstairs / 8- Vince The Loveable Stoner / 9- Everybody Knows You Cried Last Night / 10- Baby Fratelli / 11- Got Ma Nuts From A Hippy / 12- Ole Black'n' Blue Eyes / 13- Bonus Track
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Croyez-moi... Une bonne rasade de power-rock écossais n'a jamais fait de mal."
Jerome, le 26/01/2007
( mots)

Vous souffrez de léthargie chronique ? Vous ne comptez plus le nombre de radio réveils en miettes jonchant la moquette de votre piaule et vous êtes inlassablement en quête de ce petit plus qui vous donnera la banane de bon matin ? Ne cherchez plus. Ils sont trois, viennent de Glasgow, et, malgré un cautionnement par Les Inrocks, risquent fort de faire figure de bonne surprise en ce début d'année 2007.

Et rien qu'à voir la pochette, on sait d'emblée qu'on est sur le point de passer du bon temps. Trois pin-up en tenues affriolantes, bouteille à portée de mains et cigarette fumante, en train de se passer quelques vinyles. Que demander de plus ? Que l'intérieur du binz soit aussi alléchant que l'emballage ? Pourquoi pas... C'est vrai qu'au fond ça pourrait être pas mal... Allons donc jeter une oreille sur ce que ces trois écossais de The Fratellis, au même lien fraternel que les Ramones en leur temps, nous proposent.

C'est sur les chapeaux de roues que débute ce Costello Music avec un des (nombreux) singles de l'album. Guitare crunchy, refrains à l'impact immédiat et bonne humeur communicative, "Henrietta" annonce la couleur et le mot d'ordre semble être clair : pas de prise de tête. Entre pop-rock pétillant et country dopée au banjo, notre jeune trio balance la purée sans état d'âme et les mélodies trouvent sans problèmes le chemin pour venir se scotcher à nos tympans. A grand renfort, il est vrai, de "la, la, la", "youhou" et autres claquements de mains. Le ton et l'ambiance sont festifs à souhait, à tel point qu'on se retrouve rapidement catapulté en pleine orgie étudiante en beuglant sur "Chelsea Dagger" ou "Baby Fratelli" tout en balançant, comme on peut, notre pauvre cerveau embrumé d'alcool.

Les minutes s'égrainent, les tubes s'enchaînent mais n'espérez pas échapper pour autant aux habituelles ballades power-pop taillées au millimètre pour se faufiler dans la BO du prochain american teen movie. Et avec "Whistle For The Choir", "Everybody Knows You Cried Last Night" ou encore "Ole Black'n'Blue Eyes", vous n'aurez que l'embarras du choix. Mais, entre nous, on préfère largement quand nos trois Fratelli envoient la sauce, toutes cordes en avant à la limite du pop-punk. Et même si ça sent le Blur des débuts à plein nez, le Franz Ferdinand boosté à la caféine ou la bande à Bolan avec quelques rides en moins, il faut quand même admettre que le travail de Tony Hoffer (The Kooks, Air, Supergrass...) permet de donner ce qu'il faut de fraîcheur et de désinvolture à l'ensemble pour lui assurer une durée de vie plus qu'honorable.

Soyons honnêtes. Costello Music ne restera pas dans les annales et The Fratellis ne franchira jamais les portes du panthéon du rock. Mais si vous souhaitez égayer vos virées nocturnes, faites un peu confiance à papa et tentez juste une écoute... Et croyez-moi, ça risque de secouer dans les soutifs cet hiver...

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