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Retro C Trop - 25 juin 2022


François, le 30/06/2022

We want Blues and Rock'n'Roll

Manu Lanvin


Avec toute l'admiration que je lui porte, je dois bien avouer que Manu Lanvin (oui oui, c'est le fils de) est le genre d'artiste que j'ai pu voir plusieurs fois sans que sa présence ne soit déterminante dans le choix du concert. En bref, c'est parce qu'il était programmé dans des festivals auxquels je me rendais que j'ai pu plusieurs fois (je crois que c'était la troisième) assister à ses performances. Et quelles performances ! Alors que la pluie tombait encore, il a illuminé la scène et démarré la journée comme une bête : c'est bien simple, il jouait chaque titre comme si c'était le bouquet final, captivant l'auditoire par son énergie, sa voix rauque et ses soli endiablés. Certes, sa musique naviguant entre rock'n'roll, blues rock, et tout de même grosses saturations, n'a rien d'originale mais c'est un genre qui appelle plus aux racines qu'à la démarcation; néanmoins, son interprétation est imparable. Avec une énergie incroyable et communicative, une sympathie non-feinte avec le public qu'il rejoint à deux reprises dans la fosse pour exécuter des chorus, Manu Lanvin enflamme la scène quand ses musiciens sont rigoureux à tous les postes (les choeurs sont au poil). Il avait invité un ami à l'harmonica et surtout invoqué les mânes de Calvin Russell à qui il a rendu un hommage respectueux en reprenant magistralement certains titres (notamment le mélancolique "Crossroads") à côté de ses propres compositions ("Blues, Booze and Rock'n'Roll", "Back in Montreux" ...). A noter qu'il tourne avec un spectacle en hommage à Russell auprès duquel il a pu passer quelques moments mémorables dont il partage le souvenir avec des anecdotes entre deux gros riffs. La pluie s'est arrêtée et on est déjà survolté alors que l'après-midi ne fait que commencer. 

Seasick Steve


La programmation subit un petit décallage dans le temps, une bonne demi-heure, la faute à Alice Cooper qui a pris du retard en rentrant du Hell Fest où il jouait la veille (le décor est pharaonique donc il faut du temps pour l'installer), peut-être également à Status Quo qui revenait de Bilbao. La foule n'est pas encore complètement en place, certains spectateurs doivent attendre les "gros noms" pour arriver, le temps pour nous de prendre une bière avant le deuxième show qui nous emmène au fin-fond des Etats-Unis. Fidèle à lui-même, Seasick Steve arrive sur scène avec sa casquette John Deere, son pantalon en lambeaux et ses guitares rafistolées, assis sur sa chaise à côté de son binôme à la batterie. Deux longues barbes grises et un accent bien ricain pour nous bercer au son du vieux blues roots, minimaliste et sans âge. S'il ne se lève que quelques fois pour nous saluer ou pour donner un peu d'énergie au spectacle, la prestation est assez statique mais il y a quelque chose de magique dans l'intemporalité du summertime boy. Surtout, celui-ci s'amuse à dévoiler des instruments improbables fabriqués maison (guitare wahsboard et cigar box avec des plaques du Mississippi) qu'il manie avec dextérité et dont il nous explique l'histoire. Les derniers albums ont particulièrement été mis en avant, ainsi que certains titres inédits du futur opus dont il a répété ad nauseam le titre avec une gouaille de boomer du genre "c'était mieux avant" - Only on Vinyl. Des retrouvailles pour moi puisque je ne l'avais pas vu sur scène depuis 2014, et un plaisir renouvelé. 


Setlist


Self Sufficient Man


Don't Know Why


That's All


Roys Gang


Soul Food


Summertime Boy


Put That In Your Pipe


Bring It on


Barracuda


Thunderbird

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