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Compte-rendu de concert

The Darkness


Date : 16/12/2003
Salle : La Boule Noire (Paris)
Première partie :
Jérémie, le 16/12/2003
( mots)
Pour leur premier concert en France, The Darkness squattait la (toute pitite) scène de la Boule Noire, devant un public de journalistes (nombreux) et d'heureux fans (peu nombreux) qui avaient eu la chance de gagner des invites par l'intermédiaire de différents jeux concours... Pour ma part, aucune hésitation, j'étais définitivement avec les fans... Pas facile d'être motivé quand les trois quart des personnes présentes vous regardent en discutant boulot et qu'après avoir eu le succès qu'on connaît en Angleterre, on débarque dans une petite salle (la plus petite de la tournée) pour voir à peine cinq rangées d'excités ! Bref, c'est le métier qui veut ça... Mais pour le coup, nos Anglais s'en sont (très) bien tirés ! Après une attente sous lumière noire qui mettait honteusement en évidence toutes les poussières traînant sur mon T-Shirt ("mémo personnel : passer l'aspirateur chez moi"), ils arrivent sur scène... Le premier truc que je remarque, c'est l'épaule gauche de Justin Hawkins, tatoué de son prénom barré d'un éclair : plus humble tu meurs ! Bien sûr, la tenue de scène - charmante à souhait - est là aussi : moulant de partout, avec un grand espace dégagé pour bien montrer son torse... et son téton percé (le gauche, pour les curieux). Son frangin Dan est un peu en retrait, les cheveux tombant sur les yeux ; Frankie Poullain lui, se cache derrière sa basse, sa moustache et un bandana qui retient ses cheveux... le batteur quant à lui semble complètement en dehors du groupe, planqué derrière ses fûts. On rentre directement dans le vif du sujet avec du gros son, réglé très fort (le lendemain, tout me semblera étouffé... mais sur le moment bien sûr, je ne me rends compte de rien). La voix de Justin est toujours aussi impressionnante, montant très facilement dans les aigus sans l'aide de personne ; Dan Hawkins a un jeu très nerveux, les muscles du bras droit saillants, il secoue la tête convulsivement, en bon hardos qui se respecte ; Frankie Poullain est tout simplement excellent : il ne cesse de regarder le public et de lui balancer des mimiques indescriptibles : regards en coins, clins d'oeil, hochements de tête approbateurs ou froncements de sourcils, en se balladant parfois sur la scène, gratouillant sa basse... Quant à Justin Hawkins, c'est tout un roman... avec un leader pareil, aucun doute : le groupe ne peut QUE cartonner ! Très bon à la guitare (on peut d'ailleurs remarquer que les deux frangins ont appris le maniement de l'instrument à la même école), très bon showman quand il s'agit de s'exciter sur scène, il sait aussi très bien communiquer avec le public, avec un humour complet, provoquant et drôle. En plus de ça, il est loin d'avoir pris la grosse tête... Ils ont passé beaucoup de temps sur scène, et ça se voit ! Quand il ne prend pas 10 secondes pour dédicacer un album tendu par une main, Justin s'amuse avec le public : "et celle là vous la connaissez ? C'est là piste 6 de l'album, ça donne "givin' up, givin'up givin' a fuck"" et il tend le micro au public pour qu'on le reprenne tous ensemble... plus tard, il invite tout le monde à participer à un petit jeu où il chante "my friends" de manière très lyrique et on doit lui répondre, agressivement, "FUCK YOU !"... après plusieurs coups de ce petit jeu, il nous annonce qu'à notre place, il serait pas fier... feulements de chats à coups de "RRRRR" dans le micro, plusieurs tentatives pour parler français ("Vendredi soir !" pour nous annoncer "Friday Night" après avoir demandé au public comment ça se disait ; "zizi !" pour nous faire réagir quand personne ne comprenait ce qu'il disait... et un plus classique "Salut ça va !?" en guise d'introduction, prononcé tellement parfaitement que j'ai cru un instant qu'il était bilingue...). Sinon, il a réussi à se frayer un passage dans le public à dos de roadie, tout en continuant de jouer sur sa guitare, joli coup ! Tout ça sur une petite heure de concert, et j'en oublie ! A cela il faut ajouter les petits passages d'impro de Justin, les moments de pure technique guitaristiques, tapping à l'appui (là, les deux gratteux s'en chargent de manière impeccable), les changements de tenue du leader (trois au total, toujours avec la même coupe terrible dégagée sur le devant), ou encore les sauts de Justin, jambes écartées sur le côté, très sport ! Voilà, ça nous donne The Darkness, un groupe extrêmement sympathique, bourré d'humour et d'énergie, sans grosse tête, avec beaucoup de talent dans la technique comme dans les compos... merde, mais que demander de plus !!??
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