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Critique d'album

The Presidents of the United States of America


Love everybody


(28/02/2005 - PIAS (France) - - Genre : Rock)
Produit par

1- Love Everybody / 2- Some Postman / 3- Clean Machine / 4- Highway Forever / 5- Zero Friction / 6- Surf's Down / 7- Shortwave / 8- Poke and Destroy / 9- Munky River / 10- Drool at You / 11- Vestina / 12- 5,500 Miles / 13- Shreds of Boa / 14- Jennifer's Jacket
Note de 3/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"sortie le 28/02/05"
Matt, le 07/02/2005
( mots)

Pratiquement oubliés depuis leur split de 1997 (déjà !), les PUSA resurgissent en force sans avoir pris une ride.
Alors qu'on s'est tous déchaînés sur les titres "Lump", "Kitty" ou "Peaches", le trio, lui, victime de son succès, est à l'époque arrivé à saturation et à un état de fatigue morale avancé, le poussant quelques mois plus tard à se séparer pour prendre un peu de recul, se mettre au vert et s'exercer, chacun dans différentes formations.
Mais quand la musique coule dans les veines, difficile de ne pas être tenté par la reformation d'un groupe à l'époque si plebiscité. Alors, accompagnés de Conrad Uno (Posies, Supersuckers, Young fresh fellows), les PUSA décident de reprendre du service et enregistrent dans le studio de Chris Ballew (chant) Love everybody en 14 titres qui font oublier ces longues années passées sans un signe de vie (mis à part Freaked out and small en 2000).

Et l'album s'ouvre par le titre éponyme "Love everybody" par un "One, two, three" qui remet aussitôt l'auditeur dans le contexte à travers un rock pêchu et enlevé, court et efficace. Les PUSA n'ont pas dévié de style d'un iota !
Vient ensuite le tubesque "Some postman", déjà repris en coeur par le public lors des concerts américains du groupe, puis "Clean machine" explosif sur la fin; "Highway forever" aux allures de vieux rock, du lourd; l'excellent "Zero friction" qui sent le single avec son thème vocal facile et prenant qui incite à donner de la voix; "Surf's down", uniquement musical, et son drôle de son de synthé propre et rond; "Short wave" bien speedé, vif avec un synthé de la fin des années 60; "Poke and destroy", "Munky river", première vraie respiration de l'album, plus posé et sans guitare saturée; "Drool at you", "Vestina" plus décalé dont le chant et le "sublime" solo de guitare digne du jeu d'un enfant de 4 ans pourra contrarier plus d'une oreille musicale; "5,500 miles" attachant par ses parties en sourdine et rimshot; "Shreds of boa", et enfin "Jennifer's jacket", country folk décalé, qui clôt l'album au terme de 38 minutes.
Au final, on en prend plein les oreilles, c'est rythmé, bruyant, mais bien agréable et l'on a franchement du mal à se retenir de faire de l'air guitar ou de l'air drums !
En plus d'être un bon exutoire, cet album peut également remplacer prozac et lexomil avec une facilité déconcertante...

Love everybody relève donc de la catégorie "disque-à-trimbaler-dans-toutes-les-soirées-pour mettre-l'ambiance".
Tout public, facile d'écoute, efficace, sautillant, pêchu, rafraichissant, il paraîtrait mal venu de dénigrer les PUSA qui, sans prétention aucune, livrent un enregistrement largement à la hauteur de ce que peuvent en attendre les fans et les autres.
La production est impeccable, voire même léchée, les titres tous réussis sans exception, suivant une ligne directrice tout en variant les plaisirs au sein des morceaux (chacun a son identité bien particulière tout en ne laissant aucun doute sur la parenté), et les secondes-voix, les bruits étranges, les samples de voix et les synthés habillent de belle manière l'ensemble.

Les PUSA délivrent un rock divertissant et donnent du plaisir à l'auditeur, que demander de plus ?
Davantage sur le créneau du délire bien ficelé qu'attachés à la démonstration technique, ils s'éclatent et l'on en profite. Il y a fort à parier en tout cas qu'on entendra dans les prochains mois quelques singles issus de cet album, sans aucun doute ("Love everybody", "Some postman", "Clean machine" et "Zero friction" par exemple).

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