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Critique d'album

The Kooks


Konk


(15/04/2008 - Virgin - Garage pop - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- See the Sun / 2- Always Where I Need to Be / 3- Mr. Maker / 4- Do You Wanna / 5- Gap / 6- Love It All / 7- Stormy Weather / 8- Sway / 9- Shine On / 10- Down to the Market / 11- One Last Time / 12- Tick of Time / 13- Walk Away
Note de 4/5
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Note de 2.0/5 pour cet album
"Un deuxième essai aussi vain que le premier : à écouter 2 ou 3 fois, au maximum"
Nicolas, le 23/08/2008
( mots)

Pas la peine de tourner autour du pot : s'il y a bien un succès qui me semble totalement injustifié en cette décennie pourtant non exempte de bons disques, c'est bien celui des Kooks . Remarquez bien que je n'ai rien contre Luke Pritchard et ses jeunes acolytes, mais j'ai vraiment du mal à trouver un quelconque intérêt à cette pop-garage qui se veut aussi légère que désenchantée (cherchez l'erreur), et ce n'est pas ce Konk qui me fera changer d'avis, loin s'en faut.

Pour cette nouvelle livraison, les petits gars ne se sont pas vraiment creusés la cervelle : un simple copier-coller du précédent jet nous est proposé. On peut aisément le comprendre puisque ce dernier s'est quand même vendu à plus d'un million d'exemplaires outre Manche. Un million d'exemplaires… (soupir). D'un autre côté, on peut aussi facilement appréhender l'engouement initial suscité par cette musique qui se laisse agréablement écouter aux premiers tours de platine : le son est clair, le rythme est entraînant, et les Kooks savent se servir de leurs instruments - ce qui ne gâche rien. Bref, le rendu de l'ensemble est flatteur, et c'est donc avec envie que l'on souhaite explorer plus avant cet opus. Et puis, aux tours de platine suivants, on attend le déclic, ce petit truc qui va faire décoller le disque et le faire passer dans notre inconscient, ce petit instant où un album cesse de nous être étranger pour parvenir à accrocher une partie de notre âme. Et là, rien, le vide, le néant. "See The Sun" ne débute véritablement qu'au bout de 2'30 et s'achève brutalement après un pont plutôt agréable mais sous-employé, "Always Where I Need To Be" se révèle très vite exaspérant dans son interprétation, et "Do You Wanna" ennuie irrémédiablement avec sa mélodie à 3 notes et sa fin qui se mord la queue. Je vous fais grâce du reste de la description.

Du coup, forcément, au bout de 7 ou 8 passages et alors que l'on peine à fredonner un refrain, ce sont les défauts du groupe qui finissent par ressortir : la voix de Pritchard, insupportable de maniérisme et de tics vocaux systématiquement réutilisés à toutes les sauces (comme sur l'éreintant refrain de "Always Where I Need To Be", encore), la facilité des riffs qui s'enferment trop souvent dans l'indolence comme sur le très moyen "Down To The Market" (et pourtant il y a de sacrées bonnes idées), sans parler d'un songwriting désolant de banalité. Pensez quand même que les zozos ont réussi à répéter le mot "love" dans le refrain de quatre titres consécutifs : "Do You Wanna" ("Veux-tu me faire l'amour ? Oh je sais que tu veux me faire l'amour", sic), "Gap" (sur le dernier refrain), "Love It All" et "Stormy Weather" : record battu ! Passons sur la rime culte "A, B, C, D, E, F and G" repérée dans "One Last Time", la coupe est déjà bien pleine. Et la jeunesse n'excuse pas tout. Bon, en fouillant bien, on pourra signaler que "Shine On" se laisse écouter sans déplaisir, de même que le léger "Mr Maker". Et il faudra chercher en toute fin d'album pour se délecter d'un "Tic Of Time" rafraîchissant et lorgnant du côté des Beach Boys. Sympa, vraiment, mais ça ne change rien.

A ce niveau là, il n'est même plus question de parler de bon ou de mauvais album, il faut revenir un peu en amont. N'y a-t-il pas méprise sur le bien-fondé de toute cette affaire ? Le concept même de cette musique délivrée par les Kooks n'est-il pas tout simplement à côté de la plaque ? Les mots "pop" et "garage" peuvent-ils coexister sans incohérence ? Ces questions valent la peine d'être posées, croyez-moi. Elles éviteront peut-être à nombre de personnes de succomber un peu trop rapidement à une musique plutôt aguicheuse de prime abord mais désespérément fade dès que l'on creuse un peu. Ceci dit, ceux qui se sont préalablement fait rouler par Inside In / Inside Out risquent de ne pas reproduire aussi facilement la même erreur avec Konk. C'est déjà ça de pris.

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