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Critique d'album

Plain White T's


Every Second Counts


(15/10/2007 - Hollywood - Gentil Pop Punk - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Hey There Delilah / 2- Our Time Now / 3- Come Back To Me / 4- Hate (I Really Don't Like You) / 5- You And Me / 6- Friends Don't Let Friends Dial Drunk / 7- Making A Memory / 8- So Damn Clever / 9- Tearin' Us Apart / 10- Write You A Song / 11- Gimme A Chance / 12- Figure it Out / 13- Let Me Take You There / 14- Take Me Away
Note de 2/5
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Note de 1.5/5 pour cet album
"Au delà de Delilah, point de salut."
Nicolas, le 27/03/2008
( mots)

free music

Plain White T's . Voilà un groupe qui cache bien son jeu... mais pas forcément dans le meilleur sens du terme. Tout le monde se souvient, il n'y a encore pas si longtemps de cela, du single "Hey There Delilah" qui avait inondé les ondes radiophoniques et la playlist MTV. Rappelez-vous : cette petite ballade acoustique langoureuse qui, sans casser trois pattes à un canard, se laissait retenir sans trop de difficulté. L'autre jour, je tombais par hasard, et au gré de mon zapping, sur Taratata, et voilà-t-y pas que les Plain White T's s'y produisaient et ressortaient derechef leur complainte sentimentale, couplée à une reprise tranquille des Beatles. Et puis c'est tout, pas d'autre single en vue. De là à imaginer Every Second Counts comme un album pop rock léger, il n'y avait qu'un pas qui ne semblait pas bien difficile à franchir.

Or, stupeur, dès la deuxième piste enclenchée (après le fameux "Hey There Delilah", donc), on bascule du côté obscur de la Force : le pop punk. En fait, une poignée de petits malins auraient déjà pu s'en douter en examinant le curriculum vitae des intéressés : un groupe qui a tourné en première partie de Jimmy Eat World ne peut pas se cantonner à un registre foncièrement calme. Et là, c'est le drame : les maigres espoirs précédemment placés en ces jeunes américains se retrouvent vite noyés sous : 1) une couche de guitares torves au jeu tellement prévisible que ça en devient presque amusant, 2) une couche de ritournelles punk ultra formatées à peine relevées par une voix sans personnalité, et 3) une petite - toute petite - couche de batterie qui se retrouve reléguée loin, très loin de nos pavillons auditifs par une production timide sans aucune surprise. Misère. Le problème du pop punk, au fond, ce n'est pas tant le style de musique en lui-même, lequel peut plaire (ou pas) en fonction des affinités de chacun. Non, le problème de ce courant, c'est la désespérante facilité à laquelle cède l'intégralité des groupes qui s'y collent : à force de rechercher le couplet qui déchire, le refrain qui tue et le riff le plus cool, ils oublient que la musique en général (et le rock en particulier) ne peut pas être réduite uniquement à une succession de moments forts. Lesquels, lorsqu'ils se suivent à la queue leu leu, finissent par s'annihiler les uns les autres pour aboutir irrémédiablement à l'ennui. Malheureusement, Plain White T's ne parvient pas à échapper à la règle.

Et puis, quand même, ça et là, l'attention du pauvre auditeur moribond peut se retrouver ravivée presque par miracle. Avec "So Damn Clever" et "Tearin' Us Apart" par exemple, un bon moment, vraiment. Avant, ô surprise, de sombrer de nouveau dans les abîmes de la banalité. La vraie question qui se pose, finalement, à la suite de cet album, est la suivante : pourquoi diable les Plain White T's se cachent-ils derrière cette ballade-single tellement éloignée de leur répertoire habituel ? Se pourrait-il qu'ils se rendent compte eux-mêmes de la vacuité de ce courant musical auquel ils appartiennent ? Il y aurait là comme un espoir en des lendemains qui chantent, et surtout en une musique qui pourrait devenir intéressante. Las : pour l'heure, ce jour n'est pas encore arrivé.

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