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Critique d'album

Mike Oldfield


Music of the Spheres


(17/03/2008 - Mercury - Rock Progressif - Genre : Rock)
Produit par

1- Harbinger / 2- Animus / 3- Silhouette / 4- Shabda / 5- The Tempest / 6- Harbinger (reprise) / 7- On My Heart / 1- Aurora / 2- Prophecy / 3- On My Heart (reprise) / 4- Harmonia Mundi / 5- The Other Side / 6- Empyrean / 7- Musica Universalis
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Imaginaire et envoûtant… Sinueux et apaisant… Salvateur et conquérant..."
FJ, le 02/10/2008
( mots)

Compositeur multi-instrumentaliste de génie à l’imagination démesurée, guitariste de renom méconnu en dehors des morceaux formatés radio des 80’s tel "Moonlight Shadow" ou "To France" et, bien entendu, "Tubular Bells" généralement assimilé à "L’Exorciste" que l’on en oublie souvent son compositeur ; Mike Oldfield dessine un univers fantastique et romanesque autour de sa musique, un rêve éveillé dont on ne peut se détacher et que l’on cherche sans cesse à atteindre, un chemin imaginaire que l’on n’ose emprunter, un passage… Comme si l’on cherchait à saisir… Au loin… Un firmament… Ou, aux plus ambitieux… Les sphères…

1973, Mike Oldfield, tout juste âgé de 17 ans entreprend la réalisation d’une œuvre musicale ambitieuse qui demeurera une source d’inspiration et un thème récurrent dans ses nombreuses compositions… Les Cloches Tubulaires… Marque de fabrique, sonorité singulière, résonance fantastique que le compositeur affectionne particulièrement. Suivent les albums Hergest Ridges et Ommadawn qui formeront avec Tubular Bells une trilogie instrumentale, symphonique et ascensionnelle où l’imagination majestueuse qui s’en dégage transporte vers des horizons inconnus. Les années 80 marquant une transition dans la carrière de Mike Oldfield, ses compositions alternent entre de longs morceaux purement instrumentaux et pistes où s’associent différents chanteurs, pour évoluer au fil des albums à des morceaux quasi-uniquement chantés. Les années 90 renouent avec ses grands thèmes de prédilection, privilégiant parfois les chœurs d’ethnies variées, ou parfois des compositions plus intimistes sans orchestrations, des ballades, tout en conservant cette notion d’ensemble qui donnait toute l’intensité de ses premières compositions. Après un passage aux années 2000 chaotiques, ce 23éme album de Mike Oldfield, dans la lignée de ses grandes symphonies, privilégiant un univers classique et abandonnant momentanément l’instrumentation électrique, ravive les souvenirs des premiers opus… Il gravite et déploie un univers imaginaire absorbant et envoûtant… Sinueux et apaisant… Salvateur et conquérant… Music Of The Spheres

Bien que séparée en plusieurs pistes, cette œuvre classique riche en orchestrations forme un tout indissociable, une histoire magique et solennelle agrémentée de ses apothéoses, et de ses passages calmes, ses tensions et son abandon. Elle oscille entre ombre et lumière où les sinusoïdes s’agrémentent d’un coté épique et chevaleresque que l’on retrouve dans les œuvres des débuts, comme l’illustre "Ommadawn". La participation de la chanteuse néo-zélandaise Hayley Westenra aux chœurs renforce la dimension romanesque de l’album. Sa voix de soprano berce et envoûte, elle dégage cette impression forte et angoissante, douce et omniprésente que le temps s’arrête quelques instants pour atteindre une respiration salvatrice et, finalement, se sentir vivant. Fidèle au Tubular Bells de ses débuts, Mike Oldfield immisce dans cet opus classique les notes principales du thème qui lança sa carrière. Un clin d’œil volontaire, une nostalgie qui s’opère lorsque raisonnent ces quelques notes ravivant les souvenirs doux et entraînant d’une oeuvre dont on ne peut oublier les accords. Mais Oldfield fait plus que produire des compositions originales ; il les narre, leur donne vie, les anime. Les instruments sont les acteurs d’un conte fascinant où chacun possède son rôle et sa réplique. La musique de Mike Oldfield a cette particularité fantastique qui permet de matérialiser ces sphères dont chaque particules associent un son, une note, un accord, qui s’enchevêtrent avec harmonie pour former une symphonie originale qui transporte, qui efface la réalité, qui dessine des éléments, des décors, des paysages que l’on n’aurait pu imaginer seul. Le son qui s’en dégage libère l’imagination, il apaise, il respire... Et c’est peut être cette touche qui manquait dans les albums de la dernière décennie.

Music of The Spheres marque un retour aux sources dans le travail de l’artiste tout en y apportant sa touche de nouveauté et de composition. Ce 23eme opus constitue un album important dans la discographie d’Oldfield et amorce un retour encourageant… En attendant le prochain épisode, qui espérons, sera bien au delà des sphères…

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