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Critique d'album

Guns N' Roses


Lies


(29/11/1988 - Geffen - Hard rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par Mike Clink

1- Reckless Life / 2- Nice Boys / 3- Move to the City / 4- Mama Kin / 5- Patience / 6- Used to Love Her / 7- You're Crazy / 8- One in a Millon
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
""
Lulu, le 15/06/2005
( mots)

En cette fin d'année 1988, les Guns N' Roses sont les maîtres du monde. Leur premier album Appetite For Destruction se vend par millions, ils tournent en première partie des groupes phares du moment en leur volant souvent la vedette (Mötley Crüe, Iron Maiden, Rolling Stones, Aerosmith...), Axl fait déjà parler de son sale caractère : il lui arrive parfois de descendre dans le public pour distribuer des coups de poing ou tout simplement de ne pas venir, provoquant des émeutes. Les membres du groupe se retrouvent plonger dans une lourde dépendance à la drogue (héroïne...). C'est dans cette ambiance cataclysmique que les Gunners décident de sortir ce mini-album de huit titres (vendu au prix d'un vrai, ça je m'en rappelle très bien) au concept nouveau.

Les quatre premiers titres sont ceux que l'on pouvait trouver sur le mini Live ?!#@ Like A Suicide sorti en 1986 et qui était devenu introuvable faute d'un tirage suffisant. On peut alors se rendre compte de l'énergie des premiers concerts, un mélange énergique de rock, de punk et de boogie teigneux. Deux compositions personnelles, le vicieux "Reckless life" qui met en évidence une voix aiguë bien énervée, une basse très à l'aise et une ambiance surchauffée ainsi que "Move To The City", rock classique racontant la vie d'une fille paumée dans les dangers d'une grande ville, elle sera transformée et rallongée plus tard en pénible démonstration de cuivres bruyants et dégoulinants quelques années plus tard. On compte aussi deux reprises dont Guns N' Roses s'accapare de très belle façon, le "Nice Boys" des Rose Tattoo et le boosté "Mama Kin" d'Aerosmith. Tout une époque !

Les quatre dernières chansons sont d'un tout autre acabit puisqu'elles sont acoustiques ce qui tranche catégoriquement avec ce qu'on avait déjà l'habitude d'entendre de ce groupe. La superbe ballade "Patience", composée de deux parties bien distinctes, aura une place de choix sur leurs tournées futures et dans le coeur des fans chantant à tue-tête les paroles de cette chanson d'amour. "Used To Love Her" est relativement classique mais dénote un grand sens de l'humour dans ses paroles. "You're Crazy" est la reprise acoustique de la version que l'on peut trouver sur l'album Appetite For Destruction. Pas forcément très différente, elle reste quand même intéressante à écouter, surtout qu'elle avait été écrite à l'origine pour une version acoustique et non pas électrique. Et si cet album a fait tant parler de lui, c'est sûrement à cause des paroles de "One In A Million" qui fera couler beaucoup d'encre :
"Immigrants and faggots
They make no sense to me
They come to our country
And think they'll do as they please
Like start some mini Iran
Or spread some fuckin' disease"


Ces propos racistes et homophobes ne plaisent vraiment pas à une quantité de groupes noirs qui refusent de partager l'affiche avec Guns N' Roses et à de nombreux festivals qui ne veulent plus d'eux sur leurs programmes. Axl tentera de se justifier : "Je n'avais nullement l'intention de les discréditer. Je ne faisais qu'établir un parallèle avec la réaction de rejet dont j'ai moi-même souffert au cours de mon adolescence. En plus, Slash est un métis - Son père est noir! Comment voulez vous que je sois raciste ?" sans jamais être vraiment convaincant aux yeux des journalistes et du public.

Si cet album est nettement moins indispensable que Appetite... ou Les Use Your Illusions, il montre néanmoins un autre visage de ce groupe, le coté brut des premiers concerts et leurs talents de compositeurs sur la partie acoustique. Il est bon de relever aussi un petit coté précurseur puisqu'il y aura une grosse vague de chansons acoustiques (Tesla) qui suivra Lies.

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