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Critique d'album

Green Pitch


La Jolla


(10/04/2009 - PonyRec - Pop feutrée - Genre : Rock)
Produit par

1- Somebody's Hands / 2- Green Pitch / 3- Fire Escape / 4- Sad Conclusion / 5- A Letter Of Stone / 6- Recently May / 7- Tender / 8- Between The Trees / 9- Total Damage / 10- Vultures / 11- Be Frank / 12- Wrong Harbour
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Une pop danoise tour à tour enjôleuse et déroutante."
Nicolas, le 27/04/2009
( mots)

Certains albums nous laissent sans voix, quasi-perplexes. Non qu'ils soient mauvais, mais les réactions qu'ils suscitent se complaisent malicieusement dans une contradiction déroutante, voir soufflent alternativement le chaud et le froid. C'est le cas de La Jolla, deuxième album du duo danois Green Pitch.

Pourquoi ? Parce que si ce disque semble à première vue facile à appréhender, si on pense en faire facilement le tour, il n'en est rien au final. Essayons de développer. Green Pitch explore un filon pop qui a toujours particulièrement réussi aux scandinaves, si tant est que l'on puisse considérer le Danemark comme appartenant à la Scandinavie, mais passons. Aux délicats arrangements de cordes tressés par Ste Rash, alternant ou mélangeant guitares acoustiques et électriques, piano et synthé, se surajoute la voix fragile de Rex Garfield qui hésite constamment entre harmoniques pleines et chuchotements écorchés. Un ensemble agréable donc, rappelant parfois les plus belles balades des Cardigans. Et ça, de la part d'un admirateur de la bande à Nina Persson, c'est un beau compliment. Vous n'aurez qu'à écouter la valse feutrée qu'est "Fire Escape" ou encore l'envolée pop de "A Letter Of Stone", soutenue par le duo vocal (car Ste Rash chante aussi de temps à autres), pour vous convaincre du talent de ces deux personnes.

Mais en parallèle, d'autres chansons sont beaucoup plus contemplatives, la plupart des titres n'a absolument aucun soutien rythmique (pas de batterie, donc), et surtout il flotte sur cet album une allure extatique qu'on ne perçoit pas sur les premières écoutes. Alors on monte le son pour s'immerger dans cette atmosphère pénétrante, on s'imprègne des inflexions vocales, on essaie de décrocher la clé qui ouvre les arcanes de ces titres vaporeux ("Somebody's Hands" en est un très bel exemple), et lorsqu'on pense avoir saisi l'esprit du disque, ce n'est que pour sursauter au virage noisy subrepticement amené au sein de "Be Frank", ou pour chantonner le joli refrain aguicheur de "Between The Trees". De ce fait, on pourra conseiller ce disque aux curieux qui aiment fouiller dans les coins, qui aiment quand un album ne se rend jamais et qu'il trouve toujours quelque chose de nouveau à nous faire ressentir. Que ceux qui aiment Sigur Rós y jettent une oreille, par exemple, mais ne vous attendez pas à retrouver une quelconque parenté entre ces deux groupes nordiques. Quant aux allergiques aux tempos lents, voire à l'absence de tempo, qu'ils passent bien vite leur chemin. Ici, urgence et facilité sont des mots qui demeurent inconnus au bataillon.

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