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Critique d'album

Eloy


Time to Turn


(01/03/1982 - EMI - Rock progressif - Genre : Rock)
Produit par Eloy

1- Through A Somber Galaxy / 2- Behind The Walls Of Imagination / 3- Time To Turn / 4- Magic Mirrors / 5- End Of An Odyssey / 6- The Flash / 7- Say, Is It Really True
Note de 3.5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"La suite en demi-teinte de Planets, marquant le début d'un tournant esthétique ..."
François, le 20/06/2019
( mots)

Planets Part Two, ou Time to Turn, second volet du double originellement prévu, exhibe une couverture qui rappelle inévitablement son prédécesseur avec cet archange luttant dans une sphère, bien que l'arrière-plan soit bien obscur cette fois-ci. Si Planets avaient des défauts, il demeurait un album assez ambitieux et solide ; à l'inverse, Time to Turn, et ce malgré le retour Randow aux fûts, marque le début d’un tournant regrettable tout en conservant à la marge des caractéristiques plaisantes. Le pression des maisons de disque et des radios ont surement entraîné des concessions esthétiques qui firent perdre, petit-à-petit, l’âme du groupe. 


Certes, l’album constitue bien une suite à Planets et garde des aspects qui renvoient à cette première partie. Ainsi, "Through a Somber Galaxy" renoue avec les sonorités de l’album précédent, comme les synthétiseurs très présents et les riffs saturés. Plus encore, la guitare de Bornemann est davantage présente surtout en matière de solo, sur ce morceau comme sur le reste de l’album. Mais le rythme assez dansant et binaire met la puce à l’oreille, de même que le trop plein de synthétiseurs qui commence à gonfler … la musique. 


Et ces défauts, une fois repérés, viennent se greffer à notre écoute sans jamais repartir, faisant irrémédiablement de l’opus un sous-Planets. Le titre éponyme, assez space-rock, regarde vers une sorte de hard-pop, aussi bien dans les sons de batterie qu’avec les chœurs : ce n'est pas désagréable, mais c'est en deçà de ce que le groupe avait offert précédemment. "Magic Mirrors" est assez insipide, "The Flash" propose des passages de synthétiseurs assez drolatiques – pour ne pas dire ridicules, et "Say, Is It Really True" tombe dans la guimauve. Aucun de ces titres n’est absolument inaudible, mais ils laissent au mieux de marbre, au pire, énervent rapidement dans leur trop plein de sons électroniques et leur rythme sans originalité ni surprise. 


Dans ce cadre, que doit-on attendre de "End of an Odyssey" qui est la grande fresque de Time to Turn sur près dix minutes ?  Avec une longue introduction planante aux claviers, rejoints par une batterie créative dans son jeu, on se retrouve presque dans la musique des groupes et musiciens électroniques allemands et français de l’époque (Klaus Schultz, Kraftwerk, Jarre), qui ont davantage réussi qu’Eloy dans cette veine. Si le titre est séduisant, fonctionnant comme une montée en puissance (dont la dernière partie est esthétiquement discutable), il manque de clairement de relief et de variété. 


Si des points positifs peuvent être retenus, notamment sur la première face assez en phase avec la ligne directrice de Planets, un tournant semble être pris par Eloy vers des contrées trop marquées par les synthétiseurs et une tentation popisante. Simple tentation certes car entendons nous, l’album est parfois appréciable, mais il pose un jalon essentiel pour la suite de l‘histoire. 


A écouter : "Through a Somber Galaxy", "End of an Odyssey"

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