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Critique d'album

CSS


Planta


(17/06/2013 - Sqe Music - Electro Rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Honey / 2- Hangover / 3- Into The Sun / 4- Girlfriend / 5- Dynamite / 6- Sweet / 7- Too Hot / 8- Teenage Tiger Cat / 9- Frankie Goes To North Hollywood / 10- The Hangout / 11- Faith In Love
Note de 1/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Quelques bonnes idées, trop de déchets : CSS surnage au dessus de la médiocrité."
Nicolas, le 05/08/2013
( mots)

Il y a des limites à ce qu’un chroniqueur est capable de supporter, et très clairement, La Liberacion, précédent album des brésiliennes en chaleur, a franchi un cap en terme de médiocrité. Véritable catastrophe auditive, ce troisième disque ne méritait aucunement de figurer dans nos pages. On n’a donc pas été trop étonné d’apprendre, il y a quelques mois de cela, la désertion d’Adriano Cintra, balançant par la même occasion ses collègues féminines aux orties en les taxant d’amateurisme et d’incompétence instrumentale. Dès lors, CSS était destinée à décéder dans la foulée. C’était sans compter sur l’acharnement de Lovefoxxx, que l’on notablement pu entendre sur le méga tube du frenchy Kavinsky, "Nightcall", ode synth-pop aux virées nocturnes dangereuses et aux poings (de Ryan Gosling) maculés d’hémoglobine. Si on peut reprocher pas mal de choses à Cansei de Ser Sexy, on ne peut nier à la péripatéticienne de São Paulo une profondeur de timbre et une moiteur sexuelle à nulle autre pareil. Suffisant pour maintenir un flot un quatuor féminin en train de partir à la dérive ?


Pour tout vous dire, on a été bien incapable de vous signaler la sortie de ce Planta quasi-miraculé étant donné que la com’ autour du disque s’est révélée quasiment inexistante. On apprenait donc récemment, complètement par hasard, l’existence d’un quatrième album studio couché sur bande sous la houlette de l’omniprésent David Sitek (TV On The Radio), qui n’a donc pas produit que le dernier Beady Eye cette année. Une curiosité un brin morbide nous poussait à prendre la température de ce nouveau-né affublé d’un visuel repoussant, et là, le choc : "Honey" s'avérait être une cinglante réussite, dansante et sexy, l’un de ces titres définitifs capables de retourner une assemblée en une fraction de seconde. En un seul morceau, CSS balayait d’un revers de main la nullité confondante du précédent disque : de quoi nous pousser à aller vraiment voir de quoi il retournait.


Au final, l’effet "Honey" ne dure pas bien longtemps. Planta, quoique parfaitement appréciable par intermittence, conserve un taux de déchets dépassant le seuil tolérable. Si l’entame souffre d’entrée de jeu d’un "Hangover" salsa-rappé outrageusement putassier, on se laisse en revanche convaincre facilement par un "Into The Sun" catchy et recyclant avec une certaine réussite l’armada électro des brésiliennes, par un "Dynamite" punky et salasse et dans une moindre mesure par un "Girlfriend" porté par un tempo contemplatif et une production délirante. Là-dessus, "Sweet" nous rejoue une partition de type "Nightcall", soulignant plus encore l’aspect très synthétique de Planta, toutes guitares ayant ici quasiment disparu. Et puis c’est à peu près tout, car ensuite les quatre brésiliennes se complaisent dans un remplissage de bas étage : "Too Hot" énerve par sa banalité, "Teenage Tiger Cat" horripile par son traitement vocal complètement loupé, et surtout "Frankie Goes To North Hollywood" excède par son insupportable redondance. Pas de quoi pavoiser non plus dans le final : le reggae-cool "The Hangout", très Ace of Base, et la tentative d’émotivité indie "Faith In Love" restent parfaitement oubliables. Affirmer que Planta fait mieux que La Liberacion ne vous en apprendra pas beaucoup plus, et au final le boost apporté par "Nightcall" n’aura pas duré bien longtemps : CSS livre ici un album moyen, ni abject, ni admirable, parfois sympatoche, souvent chiant, en tout cas pas vraiment digne de retenir votre attention. Dans ces conditions, à quoi bon poursuivre une carrière surnageant entre deux eaux ?


 


 

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