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Critique d'album

Arcade Fire


Funeral


(28/02/2005 - Rough Trade - Rock indie baroque - Genre : Rock)
Produit par

1- Neighborhood #1 (Tunnels) / 2- Neighborhood #2 (Laïka) / 3- Une Année Sans Lumière / 4- Neighborhood #3 (Power Out) / 5- Neighborhood #4 (7 Kettles) / 6- Crown Of Love / 7- Wake Up / 8- Haïti / 9- Rebellion (Lies) / 10- In The Backseat
Note de 4/5
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Note de 5.0/5 pour cet album
"Admirable! Arcade Fire fleurte avec les cîmes des albums incontournables."
Florent, le 11/05/2005
( mots)

Les Québecois d'Arcade Fire sont originaires de Montreal. Win Butler, le meneur et chanteur principal du groupe, Américain d'origine, et sa compagne Régine Chassagne, originaire d'Haïti ("Haïti, mon pays") sont accompagnés de Will, l'autre frère Butler, de Richard Parry, Tim Kingsbury, Sarah Neufeld (Godspeed You! Black Emperor) et Jeremy Gara. Chacun a sa spécialité même si, au gré des titres (tant en studio qu'en live), chaque instrument passe d'une main à l'autre, et n'est donc la propriété exclusive d'aucun des membres du septuet.

Peu de temps après des décès divers dans les familles de chacun des membres (ou presque), Arcade Fire sort son premier album au nom équivoque. Le résultat du travail de ce groupe créé depuis 2003 est saisissant. Difficile de décrire la musique quelque peu experimentale d'Arcade Fire : Funeral est un album de rock intense qui s'écoute à fleur de peau.

La voix de Butler est comme habitée et marque une émotion réelle qui transperce le c?ur. Le talent des musiciens n'est pas à démontrer, et ce dés le premier morceau, "Neighborhood 1", qui introduit parfaitement l'atmosphère Arcade Fire, faite de changements de rythmes et d'émotions mises à nues. Funeral se compose de dix morceaux plus beaux les uns que les autres.

Le début de l'album semble apporter une tension masquée dans une obscurité ambiante, tout en maintenant une tristesse quelque peu langoureuse. Les musiciens sont passionnés et ça s'entend, notamment sur "Neighborhood 2" qui allie parfaitement mélodie et tension. La sincérité de Win Butler est remarquable, comme dans le fabuleux "Crown of love" et ses violons magiques. "Wake up" sonne comme l'hymne de l'album : passionné et hallucinant.

Quand Régine Chassagne chante, cela fait aussi merveille. Sur le politique et franglais "Haïti", elle s'impose tout aussi parfaitement au style, et sur "In the back seat", elle s'approche même de l'émotionnel pur. Björk n'a qu'à bien se tenir !

Arcade Fire peut rappeler de nombreux groupes et montre quelques influences assez diverses comme David Bowie (notamment sur "Wake up" ou sur "Rebellion"), ou bien par moments, quelques mélodies dignes des Who ou des Talking Heads. La musique peut paraître proche de Godspeed You! Black Emperor (avec des paroles cette fois-ci), et la voix de Win n'est pas sans rappeler un Franck Black des grandes heures Pixiesiennes, notamment sur l'énergique "Neighborhood 3".

Arcade Fire donne cette impression d'innovation et de grâce des grands groupes et surtout que rien ne sera plus pareil après cet album. On ne crée pas un tel album sans prendre des risques. Arcade Fire joue les funambules pour créer une musique ennivrante.

A découvrir et à écouter d'urgence, à défaut de les voir en concert, où paraît-il ils sont également fabuleux. Esperons qu'Arcade Fire soit encore capable de concevoir une petite merveille, intense et sincère, à l'image de ce Funeral. Amen !

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