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Les Top 10 des Vacances : #78 Emerson, Lake & Palmer


Chrysostome, le 02/01/2023

Dans l'esprit de la série d’été durant laquelle un rédacteur vous proposait de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres, les vacances de Noël poursuivent l’élaboration de ses Top 10. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, place au premier supergroupe du prog : Emerson, Lake & Palmer !

 

10 - "Bitches Crystal", Tarkus - 1971 : L'idée derrière "Bitches Crystal" était de jouer un boogie-woogie en 6/8, à la manière de Dave Brubeck. Un premier exemple de la grande variété d'influences que le groupe incorporait à sa musique !

 

9 - "The Sheriff", Trilogy - 1972 : Emerson, Lake & Palmer avaient pour habitude de caser un morceau d'ambiance saloon sur la plupart de leurs albums. "The Sheriff" en est l'exemple le plus réussi et démontre avec son final cartoonesque (coups de feu et piano bastringue), que le groupe pouvait être beaucoup plus léger et drôle qu'on voudrait nous le faire croire.

 

8 - "Trilogy", Trilogy - 1972 : Titre éponyme de leur meilleur album (chaque chanson de Trilogy aurait pu figurer dans ce top 10), cette composition de 9 minutes correspond plus à l'image qui colle au groupe : un succession de solos de piano et de synthétiseur virtuoses joués sur des rythmiques complexes. Les fans de prog se régaleront. Les haters y trouveront de quoi apporter de l'eau à leur moulin.

 

7 - "Tank", Emerson, Lake & Palmer - 1970Comme son nom l'indique, Emerson, Lake & Palmer est censé donner une égale importance à ses trois musiciens virtuoses (même si dans la réalité Keith Emerson se taille la part du lion). Tank a donc été pensé comme support pour un solo de batterie de Carl Plamer. Accompagné par des riffs et solos inspirés de ses comparses en début et fin de morceau, Palmer a su rendre ses 2 minutes où il est complètement seul suffisamment captivantes pour que votre serviteur, bien que non-batteur, retienne ce titre parmi les meilleurs du groupe.

 

6 - "Karn Evil 9", Brain Salad Surgery - 1973 : Dans la course à la démesure que se livraient les groupes de prog dans les années 70 en terme de longueur de morceaux, ELP a fait fort puisque "Karn Evil 9" dure presque 30 minutes. Techniquement cela signifiait à l'époque du vinyle que le morceau ne tenait pas sur une seul face et devait donc subir une interruption, le temps de retourner le disque pour être écouté en entier. A l'époque, seuls Jethro Tull et Mike Oldfield avaient fait plus fort en composant des morceaux de plus de 40 minutes répartis sur les deux faces du vinyle. En plus de la durée de cette composition, les musiciens jouent à un tempo effréné quasiment tout du long rendant la prouesse d'autant plus impressionnante !

 

5 - "The Sage", Pictures at an Exhibition - 1971 : Une autre spécialité que l'on retrouve sur quasiment chaque album du groupe, ce sont les ballades guitare-voix de Greg Lake. Ce sont d'ailleurs souvent celles-ci qui lui ont permis d'avoir des hit singles. Perdue sur un album live dont l'objectif annoncé était de reprendre les "Tableaux d'une exposition" de Modeste Moussorgski, la chanson "The Sage" pourrait facilement être oubliée. Ce qui serait dommage tellement l'arpège de guitare et l'émotion dans la voix de Lake sont d'une beauté renversante !

 

4 - "Take a Pebble", Emerson, Lake & Palmer - 1970Commençant et se terminant comme une chanson, le cœur de "Take a Pebble" consiste en une longue improvisation où Keith Emerson nous régale de toute sa virtuosité au piano, empruntant autant au classique qu'au jazz.

 

3 - "The Only Way (Hymn)/Infinite Space (Conclusion)", Tarkus - 1971 : Une introduction à l'orgue d'église reprenant des thèmes de Bach installe une atmosphère solennelle. Emerson déploie ensuite des cascades de notes au piano tandis qu'à la basse, Lake nous régale d'un contre-chant renforçant l'inspiration classique de ce morceau. Tout cela est d'une beauté bouleversante, mais pour contrebalancer ce moment céleste, le groupe enchaîne avec l'instrumental "Infinite Space" mettant cette fois en avant l'influence jazz. En terme d'atmosphère, c'est comme si on était passé du paradis à l'enfer.

 

2 - "The Endless Enigma Pt. 1/Fugue/The Endless Enigma Pt. 2" - Trilogy - 1972 : Cette suite subdivisée en trois parties multiplie les changements d'ambiances inattendus. On passe d'abord d'une intro avant-gardiste à une séquence prog instrumentale virtuose qui amène à la partie chantée. Lake y enchaîne une succession impressionnante de mélodies vocales irrésistibles. C'est ensuite au tour d'Emerson d'être mis en avant au piano pendant la séquence "Fugue". Le final reprend les mélodies tandis qu'Emerson imite un arrangement orchestral aux synthétiseurs. Un sacré beau concentré d'idées et de mélodies inspirées !

 

 

1 - "From the Beginning" - Trilogy - 1972 : Le single le plus connu du groupe et qui a eu le plus de succès dans les charts mondialement serait la ballade "Lucky Man" écrite par Greg Lake. Une très belle chanson certes, mais aux mélodies un brin naïves et dont le solo de synthétiseur final manque cruellement d'à propos et de subtilité. "From the Beginning" en revanche peut être considérée comme la plus belle chanson de Lake. Les accords choisis sont beaux et originaux. La ligne de basse est magnifique et tellement mélodieuse qu'on peut tout à fait écouter le morceau en ne se concentrant que sur elle. Lake y enchaine une accélération à la guitare classique à un solo jazzy à l'électrique montrant l'étendue de son talent (n'oublions pas qu'il est à la fois le chanteur, le bassiste et le guitariste dans ce groupe !). Palmer propose un discret accompagnement aux congas servant parfaitement le morceau, et Emerson finit cette fois avec un solo de Moog à la texture sonore riche et une subtilité bien plus à propos.

 

 

 

Playlist à écouter sur toutes les plateformes en copiant collant ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=m9ci5epm65od

 

 

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