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La série d'été Albumrock : #19 The Stranglers


François, le 25/07/2022

Pour occuper votre été, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, les subversifs hommes en noirs, The Stranglers.

 

10- "Time to Die", Stranglers in the Night – 1992. La mélodie western, l’ambiance cinématographique fournie par les claviers et la guitare parfois funky évoquent la période Feline quand bien même le titre apparaît dix ans plus tard. Un extrait brillant d’une époque qui l’était moins discographiquement parlant.

 

9- "The Last Men on the Moon", Dark Matters, 2021. La/le Covid aura emporté le claviériste Dave Greenfield qui avait fait l’originalité et l’identité du groupe, alors qu’un album était quasiment terminé. Ainsi, il apparait sur la plupart des titres de ce dernier opus, et montre encore sa capacité  à innover avec ici un titre parfois à la limite de la techno. Effet garanti sur scène.

 

8- "Waltzinblack", The Gospel According to the Meninblack – 1981. L’instrumental qui ouvre depuis plusieurs décennies les concerts du groupe est le plus beau témoignage de "la folie" (musicale) du groupe. La superposition des pistes de claviers souvent intrigantes (le rire de sorcière …) est d’un agencement parfait, une valse bien éloignée de la vague punk dans laquelle ils ont émergé.

 

7- "No More Heroes", No More Heroes – 1977. Premier incontournable avec le morceau-titre du deuxième album : quelques notes de basse très véloces en guise de courte introduction, paroles cyniques, ligne de claviers mémorable … Le tube de l’opus.

 

6- "Peaches", Rattus Norvegicus – 1977. Groupe sulfureux s’il en est, The Stranglers était de toutes les provocations, politiques, violences, et franchement limites question sexisme. "Liberation for women that’s what I preach" … A voir. Il reste ce "Peaches" sexy et caustique, classique parmi les classiques, une petite bombe pour lancer une carrière.

 

5- "Midnight Summer Dream", Feline – 1983. Ah Feline, pinacle de leur direction new-wave, l'aboutissement d’une trahison qui laisse derrière lui des perles comme "Midnight Summer Dream", tout en sensualité, tango analogique et atmosphérique assez imparable dans son genre.

 

4- "Toiler of the Sea", Black and White - 1978. Globalement, ce titre est un bon classique du groupe, mais ce qui le hisse à des sommets, c’est évidemment son introduction à tiroir avec une basse agressive et une sublime conversation croisée entre les claviers et la guitare. On retrouve par ailleurs la rugosité expérimentale propre à ce troisième album, leur chef-d’œuvre.

 

3- "Golden Brown", La Folie – 1982. Si "Outside Tokyo" avait dévoilé le goût du groupe pour la valse, ce sont les clavecins de "Golden Brown" qui magnifieront le rythme ternaire (malgré quelques entorses binaires par moment) et propulseront les Stranglers dans l’histoire. "Always the Sun" sera également un succès commercial, mais "Golden Brown" lui associe plus certainement l’excellence artistique.

 

2- "Hanging Around", Rattus Norvegicus – 1977. Difficile d’être très pertinent pour expliquer la subjectivité de ce choix parmi les titres emblématiques du style des Stranglers : plans de clavier à l’ancienne associés à l’efficacité punk, mélodie captivante, refrain emblématique, virtuosité assumée sur le refrain … L’essence du cocktail unique du groupe.

 

1- "Nice ‘N’ Sleazy", Black and White - 1978. La rage punk sur le mode du contretemps et les expérimentations aux claviers, les tentations latines et la basse bavarde, à la fois accrocheur et bizarre, "Nice ‘N’ Sleazy" est le genre de titre qui ne laisse pas insensible, qu’on accroche ou non à la démarche baroque.

 

 

 

Vous pouvez également écouter la playlist sur votre application préférée (Deezer, You Tube Music, Qobuz et autres) via ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=av2chd0y5avv

En savoir plus sur The Stranglers,

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