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La série d'été Albumrock : #17 Deftones


Maxime L, le 22/07/2022

Pour occuper votre été, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux pour leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, les tauliers de Sacramento, forts de près de 30 ans de carrière.

 

 

10- "Ceremony", Ohms – 2020. Même s’il est encore difficile de situer la place de ce dernier album dans la galaxie Deftones, ce 9ème disque contient son lot de chansons très réussies. Parmi elle, “Ceremony”, ses riffs tendus, son gros refrain, son pont bourdonnant, et surtout ce groove léché apporté par le désormais ex-bassiste Sergio Vega. Un titre sans grande surprise finalement mais qui apporte tout ce qu’on recherche chez les Deftones, et qui, à l’image de tout l’album, permet au groupe de rester sur le tout devant de la scène.

 

9- "U,U,D,D,L,R,L,R,A,B,Select,Start", Saturday Night Wrist – 2006. Un choix surprenant, mais cette fois-ci, même les détracteurs de “Chouino” Moreno ne trouveront rien à redire. Plus sérieusement, le morceau (qui fait référence au cheat code valable sur une tripotée de jeux-vidéos Konami), est une illustration de la facette mélodique et posée façon trip-hop, qu’on a tendance à un peu occulter, et qui démontre si besoin en était, le soin tout particulier apporté aux ambiances dans les compositions du groupe. 

 

8- "Swerve City", Koi No Yokan – 2012. C’est en préparant ce Top que je m’aperçois que Deftones a toujours su soigner ses titres introductifs. Si on pousse davantage la réflexion, on peut même avancer que les derniers tiers de leurs albums sont parfois moins réussis (exception faite de White Pony, au moins), mais là n’est pas le débat. En tout cas, ce Swerve City ne vole pas sa place dans le Top 10, ne serait ce que par la simplicité et la brutalité de son riff principal. Massif, implacable et qui lance un excellent album (avec la meilleure pochette du groupe ?).

 

7- "No Ordinary Love", B-sides – 2005. Au delà du fait que toute occasion est bonne pour parler de Sade, on a souvent tendance à considérer les albums de reprises et face-b comme des disques “mineurs” (ce qui n’est pas complètement faux compte tenu du sens littéral de “face b”). Par conséquent, ce serait une grossière erreur de faire l’impasse sur ceux des Deftones, dont celui de 2005, où se balade entre deux remixes une fabuleuse reprise du tube de Sade. Le suave Ordinary Love (1992 !) revu et corrigé (avec la participation au chant de Jonah Matranga du groupe Far), qui perd en sensualité ce qu’il gagne en groove et en mystère. Un titre très bien construit, entre guitares lancinantes, sampling et percussions, et qui réussit l’exploit de porter la patte Deftones tout en étant très fidèle à l’originale.

 

6- "7 Words”, Adrenaline – 1995. Qu’il semble loin le temps où les Deftones étaient étiquetés groupe de “nu-métal”, entre Korn et Incubus (pour ne citer que les meilleurs). Pourtant c’est bien dans ces territoires là qu’évoluaient Carpenter et ses sbires à leurs débuts. Preuve en est avec ce “7 Words”, son chant à la fois mi-murmuré mi-scandé, ses riffs de guitares au son gravé dans la roche 90ies, et une énergie prompte à faire sauter n’importe quel ado en baggy dans la cour du lycée (j’en étais !). Un morceau au groove juvénile et étonnant pour qui connait la suite de la carrière du groupe, mais qui passe très bien l’épreuve du temps.

 

5- "Diamond Eyes", Diamond Eyes – 2008. Difficile place que celle de cet album dans la discographie des Deftones. Alors que le groupe travaille depuis plusieurs longs mois sur l’album “Eros”, dont la sortie est maintes fois repoussée, le bassiste Chi Cheng tombe dans le coma suite à un grave accident de la route. Le travail effectué sur Eros est abandonné, et le groupe, avec l’aide de Sergio Vegas comme supersub, met en boite de nouvelles compos, qui formeront ce Diamond Eyes, a l’aura forcément particulière. Mon choix aurait pu se porter sur le colossal “Rocket Skates”, mais je lui préfère le morceau introductif, imparable (refrain au bout de… 30 secondes) avec cet alliage si caractéristique de grosses guitares et de mélodies travaillées.

 

4- "Knife Prty", White Pony – 2000. Il aurait presque fallu un top 10 hors White Pony tant le troisième album des Californiens est une référence (et un de mes disques favoris tous artistes confondus au passage). Lignes de guitares tournoyantes et javellisées façon mur du son, refrain dantesque, et ce pont qui s’envole très très haut, autant grâce aux samples de Frank Delgado que par les vocalises perchées de Rodleen Getsic, qui passait par là, au bon endroit, au bon moment, et qui apporte une dimension presque céleste. Un de mes moments favoris de tout White Pony, et donc de tout Deftones.

 

3- "Digital Bath", White Pony – 2000. White Pony encore. Et de nouveau, un titre incontournable, avec ce “Digital Bath”, au son absolument prodigieux, et qui met en avant les spécificités du combo Californien : frappe qui claque sur fond de beat trip-hop, nappes synthétiques aériennes via l’apport croissant de Frank Delgado (dont c’est le premier album en tant que membre officiel du groupe), et la dualité du chant de Moreno, entre couplets murmurés et refrains explosifs. À noter que j’aurai tout à fait pu choisir “Change” en conservant peu ou prou les mêmes commentaires.

 

2- "Feiticeira", White Pony – 2000.Un titre que j’ai longtemps mis en concurrence avec “My Own Summer” pour la première place. Et si ce dernier est sans doute plus universel, “Feiticeira” est un tournant incontestable dans la carrière des Deftones. En plus de ses qualités intrinsèques (les riffs monstrueux, la batterie gigantesque de Cunningham, etc), il est aussi très représentatif du versant “métal” du groupe. Et il annonce en outre, une suite d'album en tous points parfaite.

 

1- "My Own Summer", Around The Fur – 1997. Pour l’avoir “vécu” et entendu en live récemment (en dépit du chant disons “bancal” de Moreno), ce morceau fait partie intégrante de la culture métal des années 90, qu’on le veuille ou non, et adoubé par plusieurs générations. J’irais même plus loin en disant que rien que la première demi-seconde est culte, via cette frappe incroyable d’Abe Cunningham. Le reste est tout aussi légendaire : les riffs, la classe de cette ligne de basse et les hurlements de Chino Moreno. Toujours aussi efficace 25 ans après. Un morceau de la trempe des “Highway To Hell” ou “Smells Like Teen Spirit”, ni plus ni moins.

 

 

Vous pouvez également écouter la playlist sur votre application préférée (Deezer, You Tube Music, Qobuz et autres) via ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=5mraiplzsk4i

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