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Firenze Rocks 2019


Rudy, le 26/06/2019

Samedi 15 juin


Eddie Vedder entame son concert au piano (la seule fois de la soirée) avec le rare 'Cross the river'. Suivent une rafale de titres de Pearl Jam, pour le plus grand bonheur de la foule (le pays européen qui compte le plus de fans du groupe de Seattle). Ça commence avec 'Elderly Woman Behind the Counter in a Small Town' et son refrain reprit en chœur par le public italien, puis suivent 'I am mine' (et ses quelques pains) et le magique 'Immortality'!!! Eddie rend hommage à ce pays qui lui a tant donner, à lui et à son groupe et embraye sur 'Wishlist', avec une emphase finale sur le couplet 'I wish I was the verb to trust, and never let you down'... L'émotion monte d'un cran avec le poignant titre sur la solitude et les envies suicidaires qu'est 'Indifférence'...


Peut-être aussi sous le coup de l'émotion, l'Américain fait une petite boulette, trouvant le public bien chaud pour une clôture de festival... sauf que le lendemain se produiront encore, entre autres, The Cure.
'Wildflowers' est dédiée à son auteur Tom Petty (il y a d'ailleurs un chapeau blanc accroché sur scène en hommage). Avant le premier titre tiré de la magnifique BO du film 'Into the Wild': 'Far Behind'.

Jusque là seul en piste avec sa guitare acoustique et une grosse caisse, il est rejoint par une section de musiciens à cordes, les Red Limo String Quartet, et l'ensemble joue 'Just Breath' (le seul morceau de Pearl Jam que je semble être le seul à trouver horriblement flasque...) dédié au réalisateur Franco zafirelli, décédé le jour même.

Le set prend encore une autre tournure quand Vedder prend son ukulélé pour jouer 'Can't keep'. L'accompagnement des violons et autres cordes donnent ici une belle puissance théâtrale au morceau. La section de cordes relève alors le curseur frisson avec 'Black', la chanson la plus poignante de répertoire d'Eddie Vedder. Mais quand le violon, laissé seul, continue la mélodie avant le tag 'we belong together', la foule, électrisée, prolonge le plaisir une fois les instruments tus, en fredonnant l'air après la fin de morceau... Magique. En signe de reconnaissance, Ed Ved passe sa bouteille de vin au premier rang (certainement du Barolo, où il jouera deux jours plus tard un concert dans une fête du vin)...

Après le sombre (et rare en concert) 'Parting ways' (les chemins se séparent) le chanteur mentionne le couvre-feu du festival et nous claque, en pied de nez, une version fougueuse du 'Should I stay or should I go' de The Clash au ukulélé électrique !

L'enchaînement avec 'Porch' et une version instrumentale de 'Alive' du quartet, nous fait rester dans les cimes d'une soirée d'exception. Après un 'Betterman' chanté par 65,000 gorges déployées, la tension redescend quelque peu avec le retour sur scène de Glan Hansard qui a ouvert pour le leader de Pearl Jam mais ça remonte rapidement avec les deux meilleurs titres d''Into the Wild': 'Society' et 'Hard Sun' (Vedder seul à nouveau).

Comme pour un set de Pearl Jam, tout ça se termine dans l'allégresse sur la reprise de 'Rockin' in the free World' de Neil Young.


Tout le monde est content.
Bonne nuit.

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