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Compte-rendu de concert

Tahiti 80


Date : 16/04/2011
Salle : Le Grand Mix (Tourcoing)
Première partie : Cascadeur, The Tellers
Caroline BT, le 02/05/2011
( mots)
Ce samedi 16 avril 2011, le Grand Mix nous propose en collaboration avec le festival des Paradis Artificiels un beau plateau pop rock, composé des jeunes belges The Tellers, de l'énigmatique Cascadeur et du groupe Tahiti 80.
 
Signé sur le label belge 62 TV records (Girls in Hawaii, Malibu Stacy et Dez Mona), The Tellers est un groupe pop rock fondé en 2005, par Benoit Baillieux Beynon et Nic Van Assche. Malgré quelques succès (leur titre "Second category" utilisé par Canon pour une publicité et une tournée européenne de deux ans entre 2007 et 2009), The Tellers se sépare. C’est Benoit Baillieux Beynon qui reprend le nom du groupe, et enregistre un nouvel album Close the evil eye en 2010, en compagnie de nouveaux acolytes. The Tellers Grand Mix 2011Nous découvrons donc le nouveau line up du groupe : A cinq sur scène, c’est pourtant Benoit le chanteur leader avec sa guitare signée "Lu lua", en jean skiny et bottines en daim beige qui mène le set : "Vous avez passé une bonne semaine ? ", "Tout le monde va bien ? ". Devant un parterre clairsemé, The Tellers feront bonne impression avec leurs compositions simples et entrainantes. "Va falloir danser" nous dit-il avant le titre "Hugo". Retenons de ce concert un peu écourté, le guilleret "Like I say", les Babyshambeliens "Silent Hills" et "Cold as ice" et le Kooksien "Friends of mine" du nouvel album. The Tellers nous quitte sur un "Amusez-vous bien avec la suite" et salue les artistes suivants.
 
Enfin, arrive la sensation tant attendue, Cascadeur. Après la découverte cet automne de son premier EP, chacun est impatient de découvrir l'homme au casque blanc sur scène. Mystérieux, charmant, angélique, et parfois drôle, ce pianiste de formation évoque l’émouvant Antony and The Johnsons et s’inspire en autres de mélodies d’Eric Satie. Ancien vainqueur de CQFD (au même titre que Cocoon ou Syd Matters), Alexandre Longo de son vrai nom, a réalisé trois albums autoproduits avant de sortir The Human Octopus en mars dernier. Il s’est produit en première partie de Midlake et a collaboré aussi avec David Bartholomé (Sharko). Cascadeur Grand Mix<a mce_thref= Pendant ce concert fascinant et ludique, qu’il serait dommage de vous raconter dans tous les détails, Cascadeur fait tout tout seul : arrange, mixe et interprète. Il se présente à nous dans une mise en scène géniale, tel un astronaute débarqué de la lune atterrissant sur la scène du Grand Mix en mission d'exploration. En fond sonore, des bribes de conversation de la NASA rythment les déambulations de notre artiste. Dans sa combinaison blanche, Cascadeur s’installe à son clavier rouge et c’est parti pour "Waitin". Derrière lui, un écran lumineux lance un décompte, entrecoupé de "process, checking …". On s’envole instantanément à ses côtés dans son univers pour redescendre en douceur au son d’une boite à musique (avant "Into the wild") ou encore pour s’amuser un peu avec une dictée magique (Quelle surprise d'entendre le fameux "Bonjour. Choisis une activité." avant le sublime "Meaning"). Avec son casque blanc à étoile rouge, on ne distingue que très peu son regard derrière sa visière. On se demande d’ailleurs si ce n’est pas un peu difficile pour lui de chanter tant le casque peut être encombrant. D’ailleurs, c’est par des hochements de tête qu’il saluera le public entre chaque ovation. Après une splendide interprétation de "Meaning", Cascadeur revient sur la scène avec un masque de catcheur noir et blanc. Il va entonner "Walker", tout en mimant quelqu’un qui marche avec ses doigts. Il porte des gants blancs ornés d’étoiles noires. Cet accoutrement peut sembler ridicule mais on marche, "I'm a strange man", oui, on s'en est aperçu et à notre plus grand bonheur, on aime ce personnage excentrique et différent. Derrière Cascadeur, une route enneigée défile, on rêve éveillé. Mais le messin nous ramène subtilement sur terre, en nous faisant chanter, et en bougeant son micro à gauche à droite devant et derrière. Cette parenthèse finement comique détend l’atmosphère. Cela casse la sophistication de ce spectacle un peu cérémonial. Même si son spectacle parait lent et impose quelques silences, on apprécie la langueur et la douceur de ses morceaux. Ils distillent une atmosphère rêveuse et parfois enfantine (sur certains morceaux, il est accompagné de la jeune chorale pop Young Rapture Choir de Cognac). Après deux autres titres tout aussi réussis et quelques remerciements, il nous quitte sur "ByeBye" et fait un petit tour au sein de l’audience du Grand Mix, conquise.
 
Plus tard, c’est le groupe Tahiti 80 originaire de Normandie, formé en 1993, qui rejoint la scène du Grand Mix. Après une apparition en show case à la Fnac le même jour, ils présentent leur 5e album The past, the present and the possible sorti en 2011. Emmené par Xavier Boyer, Tahiti 80 est une formation star au Japon et aux Etats-Unis. Souffrant d’une piètre reconnaissance dans l’hexagone, ce quintet transversal doté d’un répertoire surfant entre la pop le rock et un soupçon d’électro, est également un excellent groupe en live. Bien rôdés, les cinq musiciens débutent leur set à toute allure, rencontrant l’adhésion immédiate du public. Tahiti 80 Grand MixIls vont jouer des titres du nouvel album (le psychédélique "Defender", "Gate 33" (tube en devenir), "Darlin’", le funky "Crack up" …). L’audience est assez enthousiaste, suivant les invectives du groupe : "Allez, vous avez envie de danser ? collectif, quoi !". Avant "Darlin’ (Adam & Eve song)", on discerne la complicité entre les membres du groupe, taquins, "Tu as une voix de radio de problème de cœur". Ou encore plus tard : "Tiens ce soir c’était concours de rayures !" lancé par le costaud Pedro Resende (basse, claviers, percussions, chant), à l’attention de la quasi-totalité du groupe arborant fièrement tantôt un pull, tantôt un tee-shirt rayés. Après une dizaine de chansons quasiment enchainées, dans une ambiance joyeuse, Tahiti 80 fait mine de quitter la scène. Ils reviennent sur un "Personne ne dort encore ?". Le groupe rouennais débute étonnement le rappel avec le lent "Wants (Want some)" chanté en duo. Puis, Tahiti 80, généreux, offrira le choix des chansons aux fans présents : la jolie ballade "Open book" (2003), "Unpredictable" (2009) et le funky "Heartbeat" (extrait de Puzzle 2003). Le public n’en est que plus ravi à la sortie de cette folle soirée.
Photos The Tellers du samedi 16 avril 2011 au Grand Mix de Tourcoing

Photos Cascadeur du samedi 16 avril 2011 au Grand Mix de Tourcoing

Photos Tahiti 80 du samedi 16 avril 2011 au Grand Mix de Tourcoing

Setlist The Tellers :

1 Friends of mine 
2 Memory
3 Silent hills
4 Evil eye
5 More
6 I wish
7 Drama
8 Like I say
9 Hugues (Hugo)
10 ?
11 Cold as ice

Setlist Cascadeur :

1 Waitin
2 Into the wild
3 Highway 01
4 Meaning
5 Walker
6 ?
7 ?
8 Bye Bye
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