↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Compte-rendu de concert

Rival Sons


Date : 18/06/2024
Salle : Coopérative de Mai (Clermont Ferrand)
Première partie :

On the mountain (ie. Chaîne des Puys) where I was born, There are trees that would call my name

François, le 23/06/2024
( mots)

Premier rendez-vous avec Rival Sons à domicile après avoir dû rejoindre Lyon (4 fois, dont une en première partie de Deep Purple), la Picardie (festival Retro c trop) et même l'Angleterre (Download Festival), pour les voir sur scène. Il me semble que c'est également leur premier passage à Clermont-Ferrand, nouvelle ville à cocher sur leur carte de France qui est peut-être le pays d'Europe le plus visité par le groupe californien, preuve de leur succès auprès du public hexagonal. 

 

En groupies, nous arrivons tôt pour être au plus près de la scène (ce qui n'empêche pas d'avoir devant soi un type d'1m90 arrivé encore plus tôt pour être encore plus près - il faudrait une loi à ce sujet), ce qui nous permet d'assister à la performance très honorable du groupe de retro-rock Creeping Jean, 70's jusque dans les tenues et les coupes de cheveux. Le combo anglais, ou plutôt franco-anglais, propose des compositions à cheval entre Led Zeppelin et les Rolling Stones, interprétées avec une énergie propice à chauffer la salle avant l'arrivée des fils rivaux tant attendus.

 

Sans surprise, Rival Sons commence par mettre en valeur des compositions issues d'un des deux derniers albums, "Mirrors" d'abord, puis le tubesque "Nobody Wants to Die" qui n'avait pas été joué l'an dernier à Caluire à cause des problèmes de santé de Buchanan. La France ne réussit pas complètement au chanteur qui souffre d'une légère faiblesse vocale et avoue être assez malade, ce qui ne l'empêche ni de briller lors de performances intenses, ni d'occuper énergiquement la scène. Scott Holiday de son côté, continue à multiplier les guitares et confirme l'accroissement de son rôle par des soli nombreux et virtuoses - on aura droit à un "DARKFIGHTER" magistral, que les musiciens considèrent désormais comme leur chef-d'œuvre. 

 

La plus belle surprise reste la setlist, la meilleure qui m'ait jamais été donnée de voir. D'abord par les titres tirés de Darkfighter et Lightbringer, le profond "Darkside" en tête, mais aussi le tendre "Mosaic". Ensuite par des écarts inattendus, des originalités bienvenues - "Memphis Sun", "Thundering Voices". Enfin par l'avalanche de tubes qui atteste de la solidité de leur répertoire, de la grandeur de Feral Roots ("Feral Roots" et "Do Your Worst" bien sûr, mais aussi l'incontournable "Shooting Stars" aussi mièvre qu'émouvant), et de l'efficacité du triptyque conclusif "Torture"/"Electric Man"/"Keep On Swinging", absolument imparable. 

 

Encore une fois, Rival Sons aura comblé son public avec un concert dense, imaginé avec soin et interprété avec brio, si bien qu'on continue à penser à une forme de rendez-vous manqué à les voir cantonnés (pour notre plus grand bonheur de spectateur) aux salles de musiques actuelles. Mais irions nous les revoir dans des stades ? Nous préférons savourer le fait de ne pas avoir à nous poser la question. 

 

Setist

Mirrors (Darkfighter, 2023)

Nobody Wants to Die (Darkfighter, 2023)

Tied Up (Hollow Bones, 2016)

Too Bad (Feral Roots, 2019)

Feral Roots (Feral Roots, 2019)

Open My Eyes (Great Western Valkyrie, 2014)

Pressure and Time (Pressure & Time, 2011)

Darkside (Darkfighter, 2023)

Do Your Worst (Feral Roots, 2019)

Memphis Sun (Before the Fire, 2009)

Thundering Voices (Hollow Bones, 2016)

Run From Revelation (Head Down, 2012) 

DARKFIGHTER (Lightbringer, 2023)

Shooting Stars (Feral Roots, 2019)

Mosaic (Lightbringer, 2023)

Torture (Rival Sons, 2011)

Electric Man (Great Western Valkyrie, 2014)

Keep On Swinging (Head Down, 2012) 

Commentaires
afterthegoldsrush, le 24/06/2024 à 20:44
J'y étais. Excellent concert effectivement...Réjouissons-nous de voir des concerts de cette qualité dans des salles à taille humaine...