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Critique d'album

Edguy


Space Police - Defenders of the Crown


(18/04/2014 - Nuclear Blast - Power Metal allemand - Genre : Hard / Métal)
Produit par Sacha Paeth

1- Sabre & Torch / 2- Space Police / 3- Defenders of the Crown / 4- Love Tyger / 5- The Realms of Baba Yaga / 6- Rock Me Amadeus / 7- Do Me Like a Caveman / 8- Shadow Eaters / 9- Alone in Myself / 10- The Eternal Wayfarer / 11- England / 12- Aychim in Hysteria / 13- Space Police (Progressive Version) / 14- Space Police (Instrumental Version) / 15- Love Tyger (Instrumental Version) / 16- Defenders Of The Crown (Instrumental Version) / 17- Do Me Like A Caveman (Instrumental Version)
Note de 3.5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Edguy, en version cosmique d'Interpol, défend les couleurs du Power-Metal germanique !"
François, le 20/08/2019
( mots)

L’amateur de Power-Metal allemand, dont les grandes heures marquèrent les années 1980, garde comme références Helloween et Gamma Ray, Blind Guardian ou encore Running Wild. Mais, parmi eux, un autre groupe peut pointer son nez : Edguy. La formation est pourtant plus jeune, pilier d’une seconde vague émergeant dans les années 1990. A sa tête, Tobias Sammet. 


Ce dernier est peut-être davantage connu pour son projet titanesque, grandiloquent et parfois kitsch Avantasia, qui rassemble les stars du Metal dans des albums tenant presque davantage du music-hall sous stéroïde et distorsions que de la grande fresque épique. Le personnage est également clivant, prétentieux et un peu poseur, mais néanmoins brillant compositeur à l’imagination débordante. Et c’est avec Edguy qu’il a commencé à démontrer ses talents. 


C’est un peu à l’aveugle – ou à la sourdine – que le dernier album du groupe a été obtenu, par un achat fondé sur la simple référence connue et la curiosité de voir ce qu’il en était. La belle édition spéciale ayant aidé les choses, voilà la galette dans le lecteur de la chaîne hifi. Précisions que l’album date de 2014, et que leur dernière sortie, Monuments, est un best-of comportant quelques nouvelles pistes qui étaient gardées dans les archives et composées lors de leur première démo de 1995. 


Le groupe fait fort en commençant par un très bon titre calibré dans les meilleures normes du Power-Metal, avec "Sabre & Torch" : riff excellent, chant incarné, chœurs enjoués sur le refrain, très bon pont et solo. Impossible de ne pas penser au Saxon version 2010’s ! Dans la même veine, "Defenders of the Crown", épique à souhait, déferle dans une ambiance martiale. Deux très bons morceaux où les musiciens jouent avec précision. Le chant est particulièrement bien exécuté. 


Dans les sillons d’Avantasia, Edguy semble habitué aux morceaux épiques et un peu plus long que la moyenne. Les amateurs de Power-Metal ne seront en rien déconcertés par cette tradition. Ici, c’est "The Eternal Wayfarer" avec ses synthés bien sentis, ses orientalismes, son solo endiablé, et le mid-tempo qui guide une grande partie du titre. Sans être inoubliable, il constitue un final approprié à l’album. 


Etant donnée la description du groupe, l’auditeur futur pourra être étonné par certains titres. "Love Tyger", dans une veine hard-FM (il avait eu droit à un clip) paraît issu d’une autre époque, trente ans plus tôt. Il semble qu’il ait divisé la fan-base d’Edguy lors de sa sortie … Peut-être n’était-il pas le choix le plus judicieux pour la promotion de l’album. Il reprend le côté "on ne se prend pas au sérieux" qui fait partie de l’image du groupe. Sans être un titre mémorable, il possède un fun indéniable que le clip met bien en relief. "The Realms of Baba yaga" s’inscrit également dans cette touche FM sur son refrain, mais le morceau est plus franchement dans l’esprit Power-Metal. Il y a toujours un petit côté easy-listening tout au long de l’album, qui facilitera grandement l’abord de ce genre de musique à qui n’est pas habitué. Seulement, si parfois cela est très bien fait, la combinaison n’est pas toujours la bonne. 


Les faiblesses se font alors sentir sur des titres comme "Do Me Like A Caveman" complètement kitsch et perdant le fun d’un "Love Tyger", de même que la balade "Alone in Myself" qui joue sur des émotions faciles. Mais le plus dispensable est peut-être la reprise de "Rock me Amadeus", un succès de 1986 par la chanteur Falco qu’on aurait préféré oublier. 


Mais au-delà de tous ces morceaux, il y en a un qui sort du lot. "Space Police". Avec un riff assez lourd bien senti, accompagné de synthés donnant dans le spatial sans pudeur, il entraîne facilement l’auditeur dans son sillon. Mais le plaisir est coupable : après un pont où Sammet montre ses talents de chanteur, arrive le refrain … Impossible de l’oublier une fois entendu, et évidemment il a un côté années 1980 (entendre kitsch) imparable. C’est simple, on est déjà en train de le chanter alors qu’il vient à peine de commencer, et donne envie de rembobiner (pour ceux qui connaissant l’époque des cassettes) afin de s’en payer une seconde tranche. Le travail est vraiment de bonne facture, surtout les synthés variés dans leurs sonorités, dont la présence est un vrai plus tout au long du morceau. Et puis un solo de thérémine ne se boude jamais. Bref, s’il y a avait un titre à retenir, ce serait celui-ci. 


Bilan pour ce Space Police – Defenders of the Crown ? Si la première partie est clairement mieux réussie que la seconde, avec quelques morceaux d’anthologie (dont le "Space Police", parfait pour la B.O. d'une série B cosmique), des bonnes idées parsèment la majorité de l’opus. Tout n’est pas parfait, mais l’ensemble est facile à emmagasiner, énergique, bien exécuté, et se laissera écouter à plusieurs reprises, quitte à ressortir la galette en tombant dessus par hasard dans la discothèque. 


 

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