
Furia Sound Festival 2009
- Introduction
- Samedi 4 Juillet
- Dimanche 5 Juillet
- Les photos
Samedi 4 Juillet

Mais c'est Gabriella Cilmi, qui constitue la véritable bonne surprise de l'après-midi. Elle arrive et conquiert le public dans un – urgh – tregging rouge et des bottes blanches. Véritable bête de scène, furieusement charismatique, elle lâche des chansons terriblement efficaces. "Sweet About Me" avait ce petit côté niais quand on l'entendait à la radio. Mais sur scène, les poses de rockeuse de stade, son fuck-le-style vestimentaire et les reprises culottées ("Whole Lotta Love") font passer la pillule et n'agacent même pas.

Alors qu'on pouvait penser que la trop mignonne Canadienne et son accent Céline Dion horripilerait gravement avec ses chansons pop-folk; à la surprise générale, elle se révèle gouailleuse et rigolote, avec un set sympathique et sans fioriture. Elle fume, boit, rit, présente toutes ses chansons. La simplicité fait mouche, le public est conquis.

Il laisse la place, sur la plus grande scène aux cultes Steel Pulse. Un amas de rastas en tout genre (dreads jusqu'au pieds, chapeaux haut de forme, etc.) se presse sur le devant. Steel Pulse est donc LE groupe reggae, A.O.C., pur produit de Jamaïque. Musique contestataire mais également vrai appel au feel good, leurs morceaux illuminent la soirée. Tout y est, les choristes dansantes, les hymnes, l'ambiance. Sans aucun doute une agréable surprise pour le spectateur reggae novice.
Les concerts s'enchaînent et Steel Pulse est abandonné un peu à regret pour The Go! Team. Groupe arc-en-ciel mélangeant les styles, The Go!Team enflamment la foule. La chanteuse Ninja montée sur ressorts, tel la prof d'aérobic survoltée , saute, donne des coups de poing dans le vide, court, fait bouger sa tignasse, voire même les quatre à la fois. Les chansons ambiance farandole hip hop menées par deux batteries, par le phrasé saccadé de Ninja ou les cris de Tsuchida font grand effet. "On ne veut pas que vous applaudissiez, on s'en fiche que vous souriez, on veut que vous dansiez!", hurle la chanteuse. Efficace.
Dernier concert avant de rentrer, le chapiteau accueille les confidentiels Deerhoof. Ambiance geeks de la musique, la chanteuse pépie de sa voix de Pikachu en pinçant les cordes de sa guitare avant de sortir des gros solos distordus à la Sonic Youth. Très Blonde Redhead dans l’esprit, le set se déroule sous l’aile du bizarre.