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Compte-rendu de concert

Cat Power


Date : 05/11/2006
Salle : Grand Rex (Paris)
Première partie :
Alice, le 12/11/2006
( mots)
Lorsque j'ai découvert The greatest il y a quelque mois on m'avait présenté Cat Power comme une chanteuse américaine dépressive. "Bigre" me dis-je, mais force est de contaster que son dernier album est resté relativement longtemps sur ma platine. Puisque semble-t-il je suis doublement maso, je décide d'aller voir cette jeune artiste lors de son passage au Grand Rex dimanche dernier, pour confirmer ou infirmer mon impression. Tout d'abord, Le Grand Rex, ce n'est pas n'importe quelle salle : c'est 2650 personnes sur trois niveaux (orchestre, mezzanine, balcon), un décor mi art-déco mi baroque, autant dire un cadre magique et que rien que pour ça, c'est un spectacle pour les yeux. Je m'installe donc confortablement dans les fauteuils en cuir beige au premier rang en attendant que le concert commence. Après la première partie de Seb Martel, The Memphis Rhythm Band, le groupe qui accompagne Cat Power pendant le concert, s'installe sur scène. Pendant dix bonnes minutes, c'est la présentation du groupe, et il y a de quoi faire, puisqu'il y a du monde sur scène : deux choristes, deux violonistes, un pianiste, deux guitaristes, un batteur, et un saxophoniste. Enfin, arrive Miss Cat Power. Elle ressemble à une bonne vieille copine cette Chan, cigarette au bec, et tasse de café à la main. Bien évidemment les personnes les plus mal assises se ruent dans la fosse, interstice entre la scène et le premier rang (c'est-à-dire, moi), soit, mais je vois déjà plus rien. Bon.. un concert ne se fait pas assise, je me lève donc pour voir le petit minois de Cat Power, pendant que les rangs derrière moi râlent déjà parce que plus persone ne voit plus rien (mais d'un coté vu l'agencement de la salle, fallait s'y attendre). Vous faire une setlist complète me semble difficile, puisque, novice que je suis, je ne connais que le dernier album, je me suis donc sentie un peu larguée avec les anciens morceaux. Quoiqu'il en soit, l'ouverture sur "The Greatest" méritait amplement le déplacement : comme son nom l'indique, c'est tout simplement la plus belle chanson du dernier album, mais là, avec l'orchestre derrière, c'était réellement merveilleux (la salle flottait presque). Ce ne sont que des morceaux du dernier album qui ont été chantés lors de la première partie ("Love communication", "Living proof" pour ne citer qu'eux). Cat Power quitte alors la scène et laissant l'orchestre jouer seul, et revient cinq minutes plus tard pour jouer des anciens morceaux. Cette fois-ci, c'est au tour de l'orchestre de quitter la scène, laissant la chanteuse seule au piano ou à la guitare. C'est alors que la véritable crise de trac commence : elle était déjà nerveuse au départ Chan, mais là, on avait juste envie de lui donner un Lexomil pour la calmer. Une véritable crise de nervosité qui lui fait perdre tous ses moyens : elle coupe ses chansons au beau milieu, fait des mimiques de névrotique, joue avec ses cheveux, ses mains, remet son haut en place un bon milliard de fois, mime ses chansons, grimace ; et c'est comme ça qu'elle détruit bon nombre de ses chansons (un massacre sur "Where is my love", qui ne méritait pas un tel sort, vraiment, non...). A croire que l'orchestre veut abréger les souffrances de la chanteuse, puisqu'il revient à la rescousse ! Cat Power reprend alors brillamment le titre on ne peut plus connu de Gnarls Barkley, "Crazy" : cette version est assurément encore mieux que l'original. Entre deux spasmes, Cat Power remercie le public, reçoit un énorme bouquet de roses qu'elle répartit dans le public. Au final, une impression très mitigée : c'était un concert très agréable d'un simple point de vue de l'organisation, l'orchestre accompagnait merveilleusement bien la chanteuse qui à décidément une voix à se flinguer ; mais en même temps sa crise de trac a gaché un peu le concert tant elle a fini par stresser tout le public.
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