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Compte-rendu de concert

Altesia


Date : 29/10/2021
Salle : Caveau des Anges (Clermont-Ferrand)
Première partie :
Alexandre, le 09/11/2021
( mots)

Soirée heavy/prog au Caveau des Anges à Clermont-Ferrand ce vendredi 29 octobre. Au programme, deux groupes clermontois de heavy metal très influencés par Iron Maiden et Judas Priest : Wine’N’Spirits et Ravage, en soutien d’Altesia, groupe de metal progressif bordelais.

 

Wine’N’Spirits

Malgré la taille relativement restreinte de l’endroit, le Caveau qui porte vraiment bien son nom, se remplit petit à petit. Lorsque Wine’N’Spirits lance les hostilités, la cave exiguë est plutôt pleine (une trentaine de personnes). La quatuor expérimenté nous délivre des chansons très typées NWOBHM où planent les ombres de la Vierge de Fer, de Judas Priest, de Riot ou encore de Metallica.

Le son était pas mal et les compos fort plaisantes. Le seul petit bémol était la qualité du chant qui pouvait être perfectible. Les soli de guitare étaient particulièrement bien sentis et bien parfaitement maîtrisés. La bonne humeur était au rendez-vous et cette première prestation était idéale pour faire monter la température et pour enfin pouvoir se remettre à headbanger en public après deux ans et demi d’abstinence !

 

Altesia

De manière assez surprenante, c’est Altesia qui enchaîne malgré le fait qu’il fût tête d’affiche. L’ambiance au fond du caveau devient rapidement étouffante mais c’est ce qui donne tout son charme à ces concerts dans les petites salles intimistes. Le quintette bordelais évolue dans un metal progressif inspiré de formations telles que Opeth, Haken ou encore Dream Theater mais en moins bourrin. D’entrée de jeu, on se rend compte que la musique d’Altesia est particulièrement complexe et élaborée, riche en harmonies, avec des rythmes assez tordus par moment voire inattendus ("Sleep Paralysis"). Les Bordelais viennent présenter leur deuxième album, Embryo qui vient tout juste de paraître.

Le son était, de manière assez surprenante au vu des conditions offertes par la salle, tout à fait acceptable dans la mesure où chaque instrument était perceptible, notamment la basse et les claviers. Clément, le chanteur/guitariste est très charismatique et n’hésite pas faire de l’humour et à taquiner un public acquis à sa cause. Ses prestations vocales étaient vraiment épatantes tout en assurant avec brio une guitare rythmique loin d’être simple.

C’est sur "Amidst the Smoke" et ses passages aériens qu’Altesia débute, un titre faisant la part belle aux soli de guitare et claviers alternant les tendances Deep Purple (sonorités orgue Hammond) ou des arpèges rappelant ceux de Jordan Rudess. On ne s’y trompera pas puisque Henri, le claviériste portait un t-shirt de ce dernier. Certains passages plus pop lorgnaient davantage vers Muse ("Amidst the Smoke", "A Liar’s Oath").

Malgré l’espace relativement exiguë de la salle, certains spectateurs ont trouvé le moyen de pogoter et de se rentrer un peu dedans sur des compos plus musclées, notamment "Mouth of the Sky" et son intro lorgnant vers du black metal symphonique norvégien (sans le chant éraillé cependant). Altesia démontre son habileté dans la composition avec l’excellent "Sleep Paralysis" qui a le don de surprendre en permanence l’auditeur par son côté théâtral. On se croirait par moment plongé au cœur des histoires horrifiques de Tim Burton ce qui est idéal en cette période d’Halloween !

Une prestation de haute volée, qui aurait pu durer un petit plus longtemps. On a hâte de voir ce que cela donne dans une salle de concert plus grande ! À n’en pas douter, Altesia est l’une des formations françaises à suivre dans les prochaines années !

 

Amidst the Smoke

Mouth of the Sky

Sleep Paralysis

A Liar’s Oath

The Prison Child/Cassandra’s Prophecy

 

Ravage

Troisième et dernier groupe de la soirée, Ravage est un groupe tout récent, formé en 2021 par de jeunes Clermontois amateur de hard rock et de heavy metal des années 1980. Pour le moment, la formation est toujours à la recherche d’un chanteur, c’est donc l’un des deux guitaristes qui assure les lignes de chant.

Quelques de reprises au programme ("Nightrain" des Guns'N'Roses, "Touch Too Much" d’AC/DC) avant de présenter quelques unes de leurs compositions, où les influences de la Vierge de Fer sont clairement revendiquées. À cet égard, mention spécial à "Iron Dance", un instrumental fleuve aux multiples lignes mélodiques virevoltantes, particulièrement réussi. On précisera au passage qu’il s’agissait là seulement de leur deuxième concert, et qu’à ce titre, les musiciens s’en sortent pas mal du tout !

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