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Critique d'album

Warhorse


Warhorse


(00/11/1970 - Vertigo - hard rock 70's - Genre : Hard / Métal)
Produit par Ian Kimmet

1- Vulture Blood / 2- No Chance / 3- Burning / 4- St. Louis / 5- Ritual / 6- Solitude / 7- Woman Of The Devil / 8- Ritual - Live / 9- Miss Jane - Live / 10- Solitude - Live / 11- Woman Of The Devil / 12- Burning - Live
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Un excellent groupe issu du Mark I de Deep Purple"
François, le 06/02/2020
( mots)

Ceux qui connaissent un peu Deep Purple sont surtout au fait de l’œuvre de ce qu’on appelle le Mark II, la formation emblématique du groupe qui a donné, entre autres, In Rock et Machine Head. Des albums intemporels, des chefs-d’œuvre absolus, à qui le combo doit son statut culte. 


Ceux qui connaissent davantage Deep Purple savent qu’il y a eu un Mark I, quand Paice, Lord et Blackmore côtoyaient le bassiste Nick Simper et le chanteur Rod Evans. Le groupe était alors entre hard-rock, psychédélique et progressif, et a composé des pépites, remises récemment au goût du jour par Tarantino. Citons au moins "Hush", qui demeure un incontournable des concerts, ou la reprise de "Kentucky Woman" sur The Book of Taliesyn


Une question demeure ; entre Mark I et Mark II, deux musiciens ont disparu : que sont-ils devenus ? Pour ce qui est de Nick Simper, après un court passage aux côté de Matsha Hunt, il part fonder Warhorse avec le guitariste Ged Peck (qui a joué dans un nombre incroyable de groupes plus ou moins connus), Mac Poole (batterie), Frank Wilson (claviers) et Ashley Holt au chant. Avant le premier album dont il est question ici, Rick Wakeman avait participé à la gestation du groupe … Connaissant l’animal, on pourrait regretter son départ, mais à l’écoute de l’opus, il semble que Wilson fasse très bien l’affaire. 


Puisque Warhorse n’est pas une formation très connue, les comparaisons sont bienvenues pour que le lecteur puisse s’y retrouver. Le groupe qui vient tout de suite à l’esprit, notamment sur "Vulture Blood", c’est Atomic Rooster : du chant au piano en passant par le rythme, le même univers musical se développe que chez la bande de Crane. Peut-être que le solo un peu plus épique au clavier change la donne, mais l’esthétique est semblable. Le puissant et énergique "Burning" approfondit cette perspective avec brio. S’il est assez long, comme la plupart des titres, c’est que le groupe laisse ses membres s’amuser avec leurs instruments, notamment le clavier et la guitare, toujours très bavards. Cela avec talent et savoir-faire, avec de très légères velléités progressives. Seule longueur regrettable, "Solitude" qui s’étend sur plus de huit minutes sans vraiment trouver son chemin. Pour autant, le morceau n’est pas loupé et se laisse écouter. 


En outre, les côtés psychédéliques du premier Deep Purple demeurent : le langoureux "No Chance" et son orgue emphatique ou son introduction à la batterie au rythme militaire (dans la pure lignée de Jefferson Airplane et compagnie) s’illustre dans sa catégorie. A noter, les bons chorus de guitare et claviers, très purpleiens eux aussi. Le bluesy "Ritual" (dont l’introduction à un léger côté "Sabra Cadabra" si on insiste un peu …) et plus encore l’excellent "Woman of the Devil" sont dans ce mouvement hard-rock anglais avec orgue, si profondément ancré dans les premiers temps des 70’s. Et on est dans le haut du panier. L’introduction atmosphérique, la puissance vocale, le rythme toujours entraînant, le goût pour les effusions solistes … Un bel exemple du genre qui incite à fouiller dans les tréfonds du rock de ces années ô combien riche et productive. 


Le groupe connut un relatif succès mais également une carrière éclair, avec seulement deux albums à son compteur (Red Sea, le second, en 1972). Il n’en reste pas moins respectable pour son œuvre dont tout amateur reconnaîtra la qualité. Ah, et puis pour ceux que ça fait marrer, il y a une reprise des Easybeats, "St Louis", mais je préfère ne pas regarder dans le rétroviseur. 


 

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