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Critique d'album

Tytan


Rough Justice


(18/06/1985 - Metal Masters - NWOBHM - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Blind Men & Fools / 2- Money For Love / 3- Women On The Frontline / 4- Cold Bitch / 5- Ballad Of Edward Case / 6- Rude Awakening / 7- The Watcher / 8- Far Cry / 9- Sadman / 10- Forever Gone / 11- Don't Play Their Way / 12- Far Side Of Destiny
Note de 3/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Quand la NWOBHM rencontre les synthés ..."
François, le 26/03/2020
( mots)

On s’est souvent moqué de Dickinson affirmant qu’il était impossible de faire du Metal avec des claviers … Avant de réaliser deux sommets du genre, Somewhere in Time et Seventh Son of the Seventh Son, blindés de synthés. Ou l’arroseur arrosé. En fait, la NWOBHM possédait déjà tout un courant qui appréciait ces sonorités 1980's et ce dès ses premières heures : citons Saracen, Praying Mantis ou les plus tardifs Oracle … Et Tytan


Le groupe ne sort pas de nulle part : Kevin Riddles, à la basse et aux claviers, vient d’Angel Witch, Les Binks (batterie) de Judas Priest. En outre, le combo a vu passer un certain nombre de musiciens qui ont eu (et auront) une vraie carrière dans la scène, depuis leur premier 45 tours en 1982, jusqu’en 1983, sachant que l’album (1985) est publié alors que le groupe n’existe déjà plus.  


A la surprise de certains peut-être, cette alliance Heavy/claviers fonctionne très bien. "The Watcher", pour commencer par le meilleur titre, peut basculer d’un riff démentiel à un pont éthéré avant de lancer le solo éminent, puis le pont épique qui lance une seconde partie toute aussi solide. Avec des nappes, les synthés renforcent également la densité du très musclé "Forever Gone". "Blind Men and Fools" est le titre le plus représentatif de cette expérience, avec sa longue introduction, son rythme guerrier, et son refrain légèrement kitsch - c’est le plus vieux titre de leur répertoire. 


Bien sûr, cela peut aussi apporter une touche hard-FM. Ainsi, "Money for Love" et "Woman on the Frontline", sans être désagréables, sont assez datés et un peu AOR. Ne peut-on pas pardonner ces écarts qui témoignent de l’esprit du temps, et qui malgré tout, possèdent de bons aspects. Que celui qui ne tapera pas du pied me jette la première pierre ! 


On reste surtout dans un registre Heavy typé NWOBHM : "Sadman" possède la structure typique avec une introduction calme en arpèges suivie d’un plan doomesque. Ce titre est bien plus réussi que "Far Side of Destiny", un peu sudiste avec ses chœurs invasifs (bien que le chorus soit parfait). "Don’t Play their Way" est un hard rock’n’roll à la Saxon première époque, efficace et sans concession, comme le très bon "Cold Bitch" qui peut évoquer Satan, ou le motörheadien "Ballad of Edward Case". Le groupe résume la scène des 1980’s avec talent. Enfin, une petite pépite clôt la première face, l'épique et martial "Rude Awakening".  


Il faut surtout dire que Tytan est plaisant par la qualité d’interprétation. La recette est la suivante : rythmique carrée, guitaristes inspirés, et un chant très bien calibré qui pourra plaire au-delà des amateurs de heavy (pas de voix trop haut-perchée). Il peut rappeler celui de Brian Ross, sans les montées dans les aiguës. 


Avis aux archéologues de la NWOBHM et aux curieux de tout poil, cet album est pour vous.  


A écouter : "The Watcher", "Blind Men and Fools", "Rude Awakening"

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