↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

The Queers


Back to the Basement


(16/11/2010 - Asian Man Records - Punk - Genre : Ska / Punk)
Produit par

1- Rollerdog / 2- Back to the Basement / 3- Titfuck / 4- Outta My Skull / 5- Pull Me Out Of It / 6- Psychedelic Mindfuck / 7- I Knew GG When He Was A Wimp / 8- I'm Pissed / 9- White Minority / 10- Don't Touch My Hat / 11- Fucked In The Head / 12- Everyday Girl / 13- Keep It Punk
Note de 2.5/5
Vous aussi, notez cet album ! (1 vote)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.5/5 pour cet album
"Nouvel album sans grandes surprises pour le trio déjanté de Portsmouth"
Didier, le 23/11/2010
( mots)

Selon le principe assez peu orthodoxe qui veut que l’on puisse changer une équipe qui gagne à condition d’appliquer par défaut la recette qui lui a déjà valu un brin de succès par le passé, les Queers sont de retour avec Back to the Basement et un line-up une fois de plus complètement chamboulé. Un douzième (!) album déjà pour le trio du New Hampshire, leur deuxième pour le compte de l’excellent label californien Asian Man Records. Les gars de Portsmouth s’alignent sur le terrain avec leur dernière mouture en date, à savoir Joe Queer au chant, Dangerous Dave à la basse et Lurch Nobody à la batterie. Plus de trente membres du groupe en 28 ans de carrière, le combo ressemble vraiment de plus en plus à une agence de travail intérimaire.
 
Pourtant, il faut bien l’avouer, en matière de musique, les Queers sont assez routiniers, voire franchement casaniers. Leur mélange pop-punk mâtiné de surf, parfois taxé de Ramones-core, ne réserve que très peu de surprises. Back To The Basement n’échappe pas à la règle et applique une fois encore la formule gagnante du trio. Point de révolution, pas de surprise(s), aucune réorientation en vue, pour un rien on pourrait accuser les trois garçons de conservatisme mal placé.

Il n’y a pourtant pas matière à réclamation, Back To The Basement, bien que relativement sobre, est agréable à l’écoute. Les Ramones ne semblent, comme à l’habitude, jamais bien loin, comme sur “Outta My Skull”, “Everyday Girl” et l’éponyme “Back To The Basement”. Selon une autre bonne vieille habitude, nos "tapettes" préférées s’avèrent diablement efficaces dès qu’ils haussent un tant soit peu le ton pour fricoter avec un punk basique et criard comme sur “Pull Me Out of It” ou “I’m Pissed”, et ils parviennent une fois encore à friser avec le démentiel sauce (tragi-) comique sur “Don’t Touch My Hat”, “Titfuck” ou “Psychedelic Mindfuck”. “Roller Dog” pour sa part, se ballade du côté des Beach Boys, une autre influence éternelle du groupe. Une reprise très réussie du “White Minority” de Black Flag, au son crasseux très 80s couronne le tout. Bref, treize morceaux en moins d’une demi-heure chrono : une affaire rondement menée. Les paroles, comme par le passé se concentrent sur des sujets relativement légers : sorties, bières, filles, bitures et autres. L’humour (gras) est une fois de plus au rendez-vous, amateurs de déconne à tous les étages, vous voilà prévenus.
 
Au final, Back to the Basement s’avère simple et direct. Cela joue vite et fort, mais n’offre plus vraiment l’effet un tant soit peu novateur qui avait permis au groupe de décoller dans les années 90, au beau milieu de la vague punkoïde emmenée par The Offspring et Green Day. A vrai dire, cet album s’avère même parfaitement interchangeable avec bon nombre d’albums précédents de la clique de Portsmouth. L’énergie est certes présente dans tous les recoins, reste à savoir si une approche aussi systématique a encore un réel sens de nos jours. Si vous aimiez les Queers, vous allez adorer Back To The Basement. Si vous ne les connaissiez pas, cet opus ne vous offrira rien qui pourrait ressembler de près ou de loin à une claque mémorable. Tout au plus une bonne dose de punk sympatoche, ce qui n’est, en soi, pas rien de nos jours. Joe Queer, seul survivant du groupe original, écrit la musique qu’il aime, c’est tout à son honneur. Qu’il ait visiblement décidé de continuer dans la même voie jusqu’à ce que mort s’en suive pourrait néanmoins poser problème à moyen terme. Business as usual qu’on vous disait !

Si vous aimez Back to the Basement, vous aimerez ...
Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !