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Critique d'album

Saxon


Into the Labyrinth


(09/01/2009 - SPV - NWOBHM - Genre : Hard / Métal)
Produit par Charlie Bauerfeind

1- Battalions of Steel / 2- Live to Rock / 3- Demon Sweeney Todd / 4- The Letter / 5- Valley of the Kings / 6- Slow Lane Blues / 7- Crime of Passion / 8- Premonition in D Minor / 9- Voice / 10- Protect Yourselves / 11- Hellcat / 12- Come rock of ages (the circle is complete) / 13- Coming Home (Bottleneck)
Note de 3.5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Un dédale épique"
François, le 21/12/2023
( mots)

Après avoir presque dépassé "Crusader" grâce à "Lionheart" (Lionheart, 2004), Saxon avait donné un tournant épique à sa transition vers le Power Metal, mais on pouvait s’interroger sur sa capacité à composer à nouveau une telle épopée. À titre d’exemples, sur The Inner Sanctum, même les remarquables "State of Grace" et "Attila the Hun" n’étaient pas parvenus à l’égaler, malgré toutes leurs qualités.


Or, en 2009, Into the Labyrinth parvient à balayer ces considérations en prenant des atours presque symphoniques : avec force de claviers à la limite du kitsch, les "Battalions of Steel" déferlent comme une harde barbare menée par le charismatique Biff Byford dans sa charge, lui-même épaulé par deux guitaristes qui redoublent de groove sur solo et font preuve d’un sens de l’épique sur le final. Découvrant cet album à rebours (je me suis plongé dans l’œuvre du groupe à l’époque de Sacrifice), je reçus ce titre comme une véritable révélation (mon enthousiasme est plus mesuré aujourd’hui) et ce bonheur fut à nouveau comblé à l’écoute du pharaonique "Valley of the Kings" (introduit par l’étonnant "The Letter"), autre morceau de bravoure au riff accrocheur et à nouveau, au chorus de guitare très inspiré.


Saxon montre encore un véritable talent pour proposer des titres tranchants à l’image de "Demon Sweeny Todd", à la fois speed et glorieux sur le refrain, qui rend honneur du cruel barbier – et néanmoins fin gourmet. Cette réussite est également due à l’orientation Power Metal donnée à certains passages de "Come Rock of Ages (the Circle Is Complete)", qui s’avère plus banale sur mid-tempo très Heavy et parfois mordant "Protect Yourselves".


Comme sur The Inner Sanctum, certains morceaux s’avèrent un peu plus routiniers : la reprise roots – dites "bottleneck" - de "Coming Home", un titre présent sur Killing Ground (2001), le mid-tempo "Slow Lane Blues" ou encore les gages donnés aux vieux fans avec les ersatz d’ACDC ("Live to Rock") et d’Accept ("Crime of Passion"). Quant à "Voices", précédé des quelques notes traînantes de "Premonition in D Minor", il a des airs de "Your Light" de Scorpions (Taken by Force, 1977) et lorgne vers le slow malgré des guitares trop rugueuses sur le refrain. Ces titres s’avèrent néanmoins forts sympathiques, contrairement à l’absolument désagréable (notamment le refrain) "Hellcat" - c’est très regrettable car cela faisait longtemps de Saxon n’avait pas raté un morceau.


Au-delà même de leurs compositions, The Inner Sanctum et Into the Labyrinth illustrent la patte du groupe, il y a un "son" Saxon années 2000, avec des gimmicks de composition très identifiables. Ils sont ici mis en œuvre dans un registre épique, du moins en ce qui concerne les moments les plus mémorables de l’album, et permettent de qualifier le XXIème siècle de nouvelle ère faste pour le combo.


À écouter : "Battalions of Steel", "Valley of the Kings ", "Demon Sweeny Todd"

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