↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Liar Thief Bandit


Deadlights


(14/05/2021 - The Sign Records - Hard Rock revival - Genre : Chanson / Folk)
Produit par

1- Deadlights / 2- Brand New Day / 3- Good Enough / 4- Catch and Release / 5- 'Cept The Truth / 6- Limitations / 7- Feather / 8- I've Got a Lot of Money Comin' In / 9- Forever the Optimist / 10- Silver Tongue / 11- Right from Wrong / 12- Hindsight
Note de /5
Vous aussi, notez cet album ! (0 vote)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.5/5 pour cet album
"Défouloir printanier made in Sweden"
François, le 12/07/2021
( mots)

Il semble difficile de comprendre l’engouement suédois pour le rock classique et retro sans se référer au rôle de porte-étendard international qu’ont joué les Hellacopters dans les années 1990-2000. Bien sûr, la vague revival qui submerge la nation nordique s’est diversifiée et beaucoup de groupes n’ont que peu à voir avec la bande de Nicke Andersson, néanmoins, c’est bien celle-ci qui remit au goût du jour l’esprit des 1970’s. Au point d’avoir de véritables héritiers qui agencent ce mélange de rock’n’roll garage, hard-rock, punk, parfois heavy : aux côtés de Grande Royale, on peut également citer Liar Thief Bandit qui sort cette année son troisième album, Deadlights


Prodution efficace et rentre-dedans de 12 titres relativement courts, Deadlights emploie la recette "action rock" avec des morceaux ciselés. Au sommet de cette catégorie, on ne résistera ni au rock’n’roll débridé de "Feather" sublimé par son refrain entre "ouhouhouh" et chant a capella avec son pesant d'échos, ni au référencé "Catch and Release" (entre les Rolling Stones et ACDC). Mais on prendra également son pied sur le rythmé "Limitations" à la basse agressive, la bombe "Cept the Truth", les défouloirs aux relents de punk-à-roulette que sont "Good Enough" (The Offsping dans la Baltique), le prenant "Right from Wrong" ou "Hinsight" … Ce style irrigant tout l’album sur plus de douze pistes, il y a parfois quelques creux de vague, quelques morceaux plus anodins. Et il y a également quelques surprises comme "Forever the Optimist" qui apportent de la variété à l’album et le détournent des redondances. 


Mais Liar Thief Bandit développe aussi une esthétique plus heavy et raffinée, au sein de laquelle on entend des aspérités métalliques des débuts de la NWOBHM (les premiers Iron Maiden ou Saxon). C’est ce qui saute aux oreilles sur les deux premiers titres de Deadlights. Le morceau-titre, "Deadlights", mêle Thin Lizzy (la guitare mélodique déborde de notes), un refrain ampoulé typé Heavy classique (avec un solo plus long qu’à l’habitude), et l’efficacité de leur rock débridé. La piste suivante, "Brand New Day", se fonde sur un riff typique des débuts de cette nouvelle vague anglaise, tandis que le chant use des mêmes réflexes. On ne mentionnera le clin d’œil rapide à "The Trooper" sur le pont de "Forever the Optimist" seulement pour ajouter de l’eau au moulin. 


Le trio suédois dépose dans les bacs un album du genre simple et efficace, une sorte de capsule énergétique de rock brut, sans concession mais parfois plus fine qu’il n’y parait. En plus d’un ensemble homogène qui parvient à accrocher l’auditeur, Deadlights possède quelques moments jouissifs qui peuvent nourrir vos trajets estivaux. Surtout si vous partez en Suède ! 


A écouter : "Feather", "Catch and Release"

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !