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Critique d'album

Clear Blue Sky


Clear Blue Sky


(00/01/1971 - - Rock psychédélique / hard-rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Journey To The Inside Of The Sun : Sweet Leaf / 2- Journey To The Inside Of The Sun : The Rocket Ride / 3- Journey to The Inside Of The Sun : I'm Comin' Home / 4- You Mystify / 5- Tool of My Trade / 6- My Heaven / 7- Birdcatcher
Note de 3.5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un power trio volatil"
François, le 05/06/2024
( mots)

L’archéologue du rock sait qu’il y a des centaines de pièces méconnues à découvrir dans les strates les plus profondes des années 1970, notamment au sein d’écuries renommées comme Vertigo. Parmi les power-trio adolescents ayant fleuri depuis la fin des années 1970 dans les pas de Cream et de Jimi Hendrix Experience, on trouve ainsi Clear Blues Sky, auparavant actif sous d’autres noms (Jug Blues initialement, puis Matuse et X) qui parvient enfin à publier un premier album en 1971.


Bien qu’illustré par Roger Dean lui-même (avec des couleurs qui font penser à Relayer avant l’heure), l’album ne s’inscrit pas vraiment dans le rock progressif, et ce malgré une longue première pièce divisée en trois mouvements qui occupe toute la première face, "Journey to the Inside of the Sun". C’est ce genre de titre qui permet de percevoir une ambition commune à l’ensemble du rock des 70’s, dont le rock progressif ne fut qu’une déclinaison, et qui avait atteint d’autre sous-genres comme ici le hard-rock psychédélique.


La première partie de "Journey to the Inside of the Sun", intitulée "Sweet Leaf" (et publiée la même année et sur le même label que l’homonyme Black Sabbath), alterne un hard-rock acide instrumental et militaire avec des phases plus calmes et psychédéliques : un structure un peu répétitive mais propice à des divagations improvisées d’une virtuosité réelle bien que limitée dans ses capacités (plans répétitifs, vélocité sur des gammes). Le second mouvement, "Rocket Ride", impose un riff hendrixien et par certains aspects, construit une architecture rushienne avant l’heure (sans autant de complexité ni d’élaboration cependant). "I’m Coming Home" enfin, est une conclusion plus classique et chaloupée.


La deuxième face s’avère plus intéressante, moins répétitive et moins tournée vers le jam. "You Mistify" est un titre hard-rock capable de transitions pour des montées en puissance intéressantes et toujours psychédéliques, tandis que les nappes de claviers et les arpèges donnent à "Tool of My Trade" une tonalité plus apaisée. Les meilleurs titres arrivent en fin de parcours, notamment l’énergique "Birdcatcher", dont le titre évoque la pochette, qui est assez typique des productions des power-trio de la fin des années 1960 (Cream ou Jimi Hendrix, pour le riff), voire de Budgie et du premier Rush, jusqu’au final surprenant, psychédélique et quasi Krautrock, laissant place à la flûte (jouée par Jon Field de Jade Warrior). Tout aussi recommandable, "The Heaven" est une belle pièce folk-rock au final plus Heavy, qui témoigne de la diversité dont est capable le groupe.


Des clubs londoniens aux premières partie des plus grands noms du label Vertigo, en passant par les salles d’Europe au point de devenir culte en Italie, Clear Blue Sky affirme une volonté de fer mais finit néanmoins par péricliter sans jamais percer, pour finalement réapparaître discrètement dans les bacs dans les années 1990.


À écouter : "The Heaven", "Birdcatcher"

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