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Critique d'album

AC/DC


Dirty Deeds Done Dirt Cheap


(20/09/1976 - Albert - Hard rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par Harry Vanda, George Young

1- Dirty Deeds Done Dirt Cheap / 2- Love at First Feel / 3- Big Balls / 4- Rocker / 5- Problem Child / 6- There's Gonna Be Some Rockin' / 7- Ain't No Fun (Waiting 'Round to Be a Millionaire) / 8- Ride On / 9- Squealer
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Un seul mot d'ordre : rock n' roll."
Lulu, le 22/02/2006
( mots)

Ce qu'il y a de bon avec AC/DC, c’est que même sans jamais avoir entendu l'album, on sait à quoi s’attendre. Ce deuxième album, qui est le successeur du sublime "High Voltage", trace au stylo indélébile leur style propre, un rock très simple avec des pointes de blues par moments, un riff de début imparable, des paroles un peu salasses, une rythmique accessible même aux musiciens débutants et pourtant... personne n’a réussi à se glisser à la hauteur des albums des années 70 de ce groupe mythique. A chaque fois, on se fait avoir, on tape du pied, on gueule sur les refrains ou les choeurs. Car elle est ici la substantifique moelle du rock, un chanteur charismatique à la voix vicelarde, un soliste à la guitare doué et carrément possédé sur scène, une rythmique de plomb. Et des tubes comme s'il en pleuvait...

Ce Dirty Deeds Done Dirt Cheap ne déroge pas à la règle : il y a bien sûr la chanson éponyme qui est un des moments forts des concerts depuis plus de trente ans maintenant. "Problem Child" est ce qu'on peut considérer comme la vitrine du meilleur du style AC/DC, un riff de deux notes totalement magique et une fin cataclysmique, un long solo, un très long solo (et souvent trop long en concert). Du côté du sublime, on ne peut passer à côté du survitaminé et très rock n' roll "Rocker" qui donne envie de faire le con devant une glace avec sa raquette de tennis préférée, "There's Gonna Be Some Rockin'" a aussi une structure très rock n' roll, très simple et qu’on écoute avec grand plaisir. La très lente et bluesy "Ride On" est encore une petite pépite qui se montre avec délicatesse, faisant découvrir une autre facette du groupe.

Le reste de l’album reste d'un niveau plus que correct, "Love At First Steel" est dans la pure veine AC/DC, riff simple et choeurs de gamins brailleurs. "Squealer" s’appuye comme jamais sur une bonne ligne de basse presque groovy. On ne s'attardera pas trop sur les paroles de "Big Balls", à prendre au vingtième degré et de toute façon ne figure pas parmi les meilleurs moments musicaux de leur carrière, loin s’en faut. Il ne reste plus qu’à saluer le très bon "Ain't No Fun (Waiting Round To Be A Millionaire)", étonnement longue avec son riff "tape-du-pied-comme-un-fou" et son refrain répété en accélérant un peu la rythmique sur la fin. Du très bon.

Avec ce deuxième album, AC/DC confirme le succès reçu par "High Voltage". Certes un peu moins réussi que son prédécesseur, Dirty Deeds Done Dirt Cheap permet de passer haut la main le cap du difficile second album. C'est à la force des bras, tout au long d’innombrables concerts qu'Angus Young et ses comparses vont se forger une réputation de géants. Car cette musique simple prend tout son essor en live et quiconque n'a jamais vu un concert d'AC/DC (première période) ne peut pas vraiment se rendre compte de la puissance hypnotique du rock n' roll.

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